Iran : la police dément toute plainte contre un célèbre sculpteur

La police iranienne a démenti les propos du célèbre sculpteur iranien Parviz Tanavoli qui avait affirmé avoir été empêché de quitter l’Iran après une plainte de la police, ont rapporté samedi les médias iraniens.

« La police n’a présenté aucune plainte contre Parviz Tanavoli et son interdiction de quitter le territoire n’est pas liée à la police », a déclaré Saïd Montazer al-Mehdi, porte-parole de la police cité par l’agence Isna.
Cette affirmation a été confirmée par l’avocat de Parviz Tanavoli, Sadreddine Mahouzi, qui a précisé à l’agence de presse officielle Irna qu' »un particulier avait porté plainte » contre le sculpteur. Il a même salué le rôle « des responsables de la police qui ont aidé » à ce que cette affaire puisse être résolue.

Selon les médias iraniens, M. Tanavoli avait demandé à un collectionneur privé de pouvoir récupérer certaines de ses oeuvres pour les exposer dans son musée privé. En contrepartie, il avait accepté de donner plusieurs oeuvres au collectionneur.
Mais, après avoir reçu les oeuvres réclamées du collectionneur, il n’avait pas fourni celles promises. Ce qui a poussé le collectionneur à porter plainte.

M. Tanavoli avait affirmé la semaine dernière qu’il avait été interdit de quitter le territoire iranien après une plainte de la police « pour publication de fausses informations et avoir perturbé l’ordre public ».
Il avait ajouté que la plainte portait sur certaines de ses oeuvres montrées récemment à Téhéran au musée de Niavaran (ancien palais royal) et lors d’une exposition à la galerie Shahrivar, intitulée « Tanavoli et 50 ans d’art pop ».

Parviz Tanavoli, âgé de 79 ans, qui a vécu au Canada avant de revenir vivre et travailler dans son pays, est considéré comme le plus grand sculpteur iranien. Ses oeuvres, parmi les plus chères des artistes d’Iran, sont vendues dans son pays, en Europe et aux Etats-Unis.
Certaines d’entre elles sont notamment exposées au British Museum à Londres, au Metropolitain Museum et au musée d’art moderne de New-York.

Source:lorientlejour

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