LE DÉBUT DES CONCERTATIONS SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL EN EXERGUE

Dakar, 10 juin (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS s’intéressent principalement aux résultats de la rencontre sur le processus électoral, qui a réuni la veille le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, et les responsables de partis politiques.

Au sortir de cette rencontre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé que la carte d’identité et la carte d’électeur « seront fusionnées », rapporte le quotidien Le Soleil.

Selon Le Quotidien, l’ouverture de ces concertations sur le fichier électoral « a servi hier à certaines figures de l’opposition de récuser le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo dans l’organisation des élections ».

« Rewmi, AJ/PADS, Bokk Gis Gis ou Car Leneen plaident tous pour la mise en place d’un organe indépendant pour s’acquitter de cette tâche », ajoute Le Quotidien. « Haro sur Abdoulaye Daouda Diallo », renchérit Le Témoin quotidien.

Ce journal écrit : « Les discussions ont montré hier que pouvoir et opposition sont profondément divisés quant à la personnalité ou structure qui doit organiser les élections. Au point d’hypothéquer le dialogue national lancé par le chef de l’Etat », Macky Sall.

« La question d’un +monsieur élections+ neutre a été au centre des concertations nationales qui ont été entamées » au cours de cette rencontre, des partis de l’opposition étant « montés au créneau pour réclamer le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo de la tête de l’organisation des élections au Sénégal », rapporte de son côté Sud Quotidien.

« L’opposition et le ministre de l’Intérieur soldent leurs comptes », constate Le Populaire, en évoquant une séance qui a servi de « règlement de comptes. Les représentants de l’opposition ont tiré sur Abdoulaye Daouda Diallo qui a vivement répliqué ».

Le nom du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique est par ailleurs évoqué par La Tribune dans une nouvelle affaire liée à la députée Aïda Mbodji, dont la radio serait menacée de fermeture, quelques semaines après sa destitution de la présidence du conseil départemental de Bambey.

« Soupçonnée d’être le bras armé d’Aïda Mbodj, la radio Bambey FM est dans le collimateur du ministre de l’Intérieur qui estime que l’ancienne présidente du conseil départemental de Bambey l’utilise afin de nuire aux intérêts de l’Etat du Sénégal », croit savoir le journal.

« La lettre du ministre de l’Intérieur demandant au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) de sévir contre une radio d’une opposante fait désordre dans une démocratie qui se veut majeure », note le commentateur de la Tribune.

« Non pas parce qu’on doit laisser les médias agir à leur guise, en foulant aux pieds les règles élémentaires dans le traitement de l’information. Non pas parce qu’il faut prendre systématiquement parti pour des confrères en difficulté. Mais, c’est l’approche qui est désuète », ajoute-t-il.

Walfquotidien fait lui état d’une crise au sein de l’opposition. « Idy accuse de trahison Decroix et Oumar Sarr », affiche le journal. « Rien ne va plus entre le Rewmi et certaines composantes de l’opposition comme le PDS et AJ/PADS », avance-t-il.

« Idrissa Seck reproche à Oumar Sarr (du PDS) et à Mamadou Diop Decroix (AJ/PADS) d’engager souvent le cadre de l’opposition sans mandat ni consultation préalable des autres membres », écrit Walfquotidien, selon lequel, en conséquence, l’ancien Premier ministre « ne parle plus le même langage que ses autres camarades de l’opposition ».

BK/PON

Source:aps.sn

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