Attentats : le testament de Mohamed Abrini retrouvé dans une poubelle

Près de deux mois après les attentats de Bruxelles, les enquêteurs belges ont mis la main sur ce qu’ils considèrent comme le testament de Mohamed Abrini, l’homme au chapeau impliqué dans l’attaque de l’aéroport de Zaventem (Belgique), rapporte BFMTV.

Ce document tendrait à prouver qu’Abrini a joué un rôle prépondérant dans les attentats, contrairement à ce qu’il a affirmé aux juges.

L’homme au chapeau des attentats de Bruxelles, arrêté le 8 avril, aurait écrit un texte, daté du 2 février, qui expliquerait ses motivations. L’ordinateur renfermant ce texte a été découvert par un employé communal dans une poubelle près de l’appartement d’où sont partis les terroristes de l’aéroport de Zaventem le 22 mars dernier.

Selon BFMTV, le Belgo-marocain de 31 ans y évoque ses motivations et sa radicalisation qui s’expliquent, selon lui, par la mort de son frère, Souleymane, lors d’une attaque suicide en Syrie 2014. Il signe d’ailleurs du nom de combattant de ce dernier, Abou Yaya. Dans ce texte, Mohamed Abrini qualifie les terroristes du 13 novembre de «héros» et demande à sa mère de lui pardonner.

Abrini déclare avoir écrit ce texte sous la contrainte

Selon le journal belge La Dernière Heure, Mohamed Abrini, interrogé sur ce testament vendredi dernier, aurait déclaré aux enquêteurs avoir écrit ce texte sous la contrainte. Il aurait affirmé que ce document est un «texte-type», un copier-coller légèrement adapté, imposé par les membres de la cellule terroriste à l’origine des attaques de Paris et Bruxelles. Il nie également que l’ordinateur retrouvé dans cette poubelle soit le sien.

Arrêté le 8 avril, Mohamed Abrini avait avoué être le troisième homme, «l’homme au chapeau», de l’attentat commis à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem. Entendu par les juges, il avait affirmé qu’il «ne ferait pas de mal à une mouche». Ce même Mohamed Abrini avait été filmé en compagnie de Salah Abdeslam, l’avant-veille des attentats de Paris, dans une station-service de Ressons (Oise). Les deux hommes circulaient dans une voiture utilisée ensuite pour convoyer des membres des commandos.
Source:leparisien.fr

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