Voici pourquoi il ne faut plus s’épiler !

Saviez-vous que le fait de s’épiler le maillot ou de se raser les poils pubiens pouvait présenter des dangers pour votre santé ? Cette habitude est devenue tellement courante que la plupart des femmes sont loin d’en mesurer les risques. Voici quelques explications.

Les poils pubiens : à quoi ça sert ?

Même si la plupart des femmes ont tendance à s’épiler systématiquement le maillot, les jambes et les aisselles dès qu’elles voient repousser leurs poils, ceux-ci nous servent de protection en prévenant les irritations. Ils permettent de limiter les frottements et s’avèrent très utiles lors des rapports s exuels car ils favorisent le glissement d’une peau sur une autre.

Une étude révèle les dangers de l’épilation des poils pubiens
D’après une étude récente, les femmes qui épilent leurs poils pubiens (une partie ou l’intégralité) s’exposent à un risque potentiel de développer de graves problèmes de santé.

N’enlevez pas vos poils pubiens !

Dans une étude publiée dans American Journal of Obstetrics & Gynecology, la spécialiste en gynécologie obstétrique Andrea De Maria explique que « les femmes ne sont pas conscientes des risques liés au rasage des poils pubiens ». Selon cette étude, 87% des femmes enlèvent l’intégralité ou une partie de leurs poils et 90 % des femmes utilisent un rasoir.

Pourquoi cette zone est plus sensible qu’une autre partie du corps ?

En effet, la peau des parties génitales est beaucoup plus sensible que la peau des jambes, c’est pourquoi l’action de se raser les poils pubiens peut provoquer des petites blessures, même minuscules, surtout quand vous vous rasez à la hâte. Et oui, les femmes sont plus sujettes aux coupures et aux éraflures parce qu’elles ont du mal à délimiter les contours de leurs parties génitales pendant qu’elles s’épilent.

Toujours selon cette étude, 60% des femmes ont des effets secondaires gênants liés à l’épilation des poils pubiens : abrasion, poils incarnés, etc.

Même si ces blessures sur la peau peuvent vous paraître superficielles, elles ne sont ni indolores ni anodines. En effet, la peau des parties génitales est pleine de glandes sudoripares (qui sécrètent la sueur), ce qui signifie que cette zone est naturellement humide et constitue par conséquent un terrain propice pour la prolifération bactérienne.

Ainsi, les micro-blessures/déchirures de la peau rendent plus sensible et vulnérable aux infections bactériennes et virales : maladies sexuellement transmissibles (MST) telles que l’herpès, verrues, chlamydiae, mycose, etc.
Ces maladies sont favorisées à cause de l’absence de poils pubiens qui auraient pu éviter une infection.

Quelques conseils :
Pour prévenir ce genre de désagréments qui peuvent parfois s’avérer très graves, mieux vaut espacer les épilations (au moins deux semaines entre chaque épilation). Si vous constatez qu’un poil s’infecte, la formation d’un kyste, une douleur persistante ou autre, vous devez consulter un dermatologue.

commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Translate »
RSS
Follow by Email
YouTube
Telegram
WhatsApp