Réunis, hier jeudi, en Sommet extraordinaire à Accra, la capitale ghanéenne, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a annoncé des sanctions ciblées contre le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya et les putschistes qui ont renversé le président Alpha Condé, le 5 septembre dernier.
A travers une note rendue publique ce vendredi, le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) a porté la réplique aux présidents de l’institution sous-régionale qu’il assimile d’ailleurs à un «syndicat».
«Nous CNRD, restons fermes sur nos positions et ne nous laisserons pas intimider par ce syndicat des chefs d’Etat». Dans ladite note, la junte guinéenne ajoute : «Nous n’avons des comptes à rendre qu’au seul peuple de Guinée.»
Pour rappel, la CEDEAO a également exigé des putschistes la tenue, dans un délai de six mois, des élections présidentielle et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel en République de Guinée.
ECOWAS has no moral right to impose on the people of Guinea,. Any discussion about Africa unity and progress in the midst of president Alassane Quattara is a complete joke to the democracy of the continent.
The decision made by the Guinean people must be respected and heard by ECOWAS.