Pour la 9e fois de sa carrière, Roger Federer s’est imposé à Bâle ce dimanche, aux dépens du Roumain Marius Copil (7-6, 6-4). Le Suisse s’offre là un 99e trophée à l’échelle ATP.
Il ne devait pas y avoir de surprise ce dimanche à Bâle. Sur ses 150 finales précédentes, jamais Roger Federer n’avait eu à subir la loi d’un joueur aussi mal coté. Marius Copil en l’occurrence, modeste 93e joueur mondial tout droit sorti des qualifications. Certes le Roumain cette semaine s’est littéralement révélé, sortant notamment les deux Top 10 que sont Marin Cilic et Alexander Zverev, mais la logique au final a été scrupuleusement respectée en Suisse.
Depuis son succès sur Gilles Simon en quarts, Roger Federer a eu le mérite de monter en puissance devant son public, rendant une copie plus que convenable au détriment de Daniil Medvedev en demie. Cette ascension, le local de l’étape l’a confirmée dans cette finale disputée face à un adversaire qu’il n’avait encore jamais affronté. Un Marius Copil qui dans la lignée de ses précédents matches a vendu chèrement sa peau, ne craquant qu’au bout du suspense dans le premier acte (7-6 [5]) et prenant de loin le meilleur départ dans le deuxième set (3-0).
Malgré sa première balle dévastatrice (l’une d’elles a été flashée à 243 km/h), le Roumain s’est heurté à l’exceptionnelle lecture du Bâlois, revenu au fil des échanges grâce à ses qualités de contreur et relanceur. A 4-4, deux mauvaises interprétations sanctionnées via le hawk-eye ont eu raison de la résistance du Transylvanien, ainsi breaké au plus mauvais moment et battu en une heure et demie (7-6, 6-4). Invaincu depuis 2013 ici à Bâle – et cette finale abandonnée à Juan Martin Del Potro – Roger Federer s’offre là une 20e victoire de rang à domicile, pour un neuvième sacre dans ce tournoi et un 99e trophée dans la vitrine. S’il n’a toujours pas confirmé sa présence à Paris la semaine prochaine, le maestro pourrait y atteindre le cap de la 100e. Comme à Londres où le Masters l’attend à coup sûr dans quinze jours.
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