« Etu Jamm » lance ses activités pour un scrutin présidentiel apaisé

 La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité « Ëtu Jamm » (espace de paix) en wolof, a lancé, mercredi, à Dakar, ses programmes d’activités en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

La plateforme, créée en 2012 par soixante organisations féminines des sociétés civiles sénégalaise et panafricaine provenant de diverses sensibilités, est coordonnée par l’ONG Femme Africa solidarité (FAS).

« Pour la présidentielle prévue le 25 février 2024, Ëtu Jamm compte participer à tout le processus électoral, conformément à ses missions et se mobilise pour la tenue d’élections apaisées, transparentes et démocratiques au Sénégal, le respect des droits humains, la prévention de toutes formes de conflits susceptibles d’entacher la paix et la sécurité en période électorale », a confié Penda Seck Diouf, sa présidente.

Selon elle, la structure se distingue par son « leadership » et sa « crédibilité », axés sur les droits des femmes, le plaidoyer-femme, la paix et la sécurité, les questions électorales, la démocratie et la bonne gouvernance.

La mission de « Ëtu Jamm » est de contribuer à l’apaisement du climat social, à la consolidation de la cohésion sociale, de la paix et de la démocratie.

Selon Mme Diouf, la plateforme joue un rôle « prépondérant dans la médiation préventive, la mobilisation et le monitoring, conformément à la stratégie des 3 M ».

Elle estime que l’engagement  »constant » de « Etu Jamm » pour l’instauration d’une paix durable, l’égalité homme/femme, la promotion de la masculinité positive en vue de l’édification d’une culture de la paix et de la justice sociale, lui a valu la reconnaissance des organisations œuvrant pour la paix, la sécurité, l’élévation des droits humains et la démocratie.

L’objectif général est de  »promouvoir la mobilisation des femmes et des jeunes en particulier, des populations en général, autour du programme d’activités de Ëtu Jamm dans le cadre d’un processus électoral apaisé par la prévention des conflits, le renforcement de la cohésion sociale et de la citoyenneté, ainsi que la capacitation des acteurs dans le domaine de la gestion des conflits, du dialogue, de la médiation et de la communication ».

Pour ce faire, « Etu jamm » adopte  « une démarche inclusive et participative mettant en avant le dialogue, la mobilisation sociale, la sensibilisation, le plaidoyer et la médiation », a-t-elle expliqué.

Il est prévu, après ce lancement officiel, une campagne de sensibilisation, de dialogue et de plaidoyer sous forme de caravanes dans les quatorze régions du Sénégal et l’installation d’une salle de veille.

A cela s’ajoutent des rencontres avec les autorités religieuses, traditionnelles, culturelles, politiques et administratives et des consultations avec les jeunes journalistes.

Ce programme inclut la rencontre avec les candidats de partis et coalitions, un atelier hybride de renforcement des capacités des femmes sur la prévention des conflits, le dialogue, la participation citoyenne des femmes, la médiation et la formation des observatrices qui seront déployées dans toutes les régions.

Le lancement des activités de « Ëtu Jamm » a enregistré la présence de la représentante de l’ambassade du Canada, Ariane Desmarais-Michaud, et du représentant-résident du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Njoya Tikum.

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