Edith Piaf – L’hymne à l’amour

Édith Piaf, de son vrai nom Édith Giovanna Gassion, née le 19 décembre 1915 à Paris, et morte le 10 octobre 1963 à Grasse, était une chanteuse française de music-hall et de variétés. Considérée comme l’archétype de la chanteuse française, elle reste près de cinquante ans après sa mort la plus célèbre interprète francophone, tant en France qu’à l’étranger.
Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est à l’origine de très nombreux succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l’amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L’Accordéoniste.
À l’automne 1935, elle est découverte dans la rue par Louis Leplée, gérant du cabaret Le Gerny’s, sur me Piaf » (un « piaf », familièrement, est un moineau, et « la môme Moineau » existait déjà). Le succès arrive. Son talent et sa voix hors normes sont remarqués entre autres par le compositeur Raymond Asso, et par Marguerite Monnot, compositrice et pianiste virtuose, sa future, et fidèle, grande amie, qui l’accompagnera tout au long de sa carrière et composera les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l’amour, Milord, Les Amants d’un jour.
Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 à Plascassier (un quartier excentré de Grasse dans les Alpes-Maritimes) à l’âge de 47 ans d’une hémorragie interne (rupture d’anévrisme) due à une insuffisance hépatique, usée par les excès, la morphine et les souffrances de toute une vie. Elle est morte dans les bras de Danielle Bonel, sa secrétaire et confidente tout au long de sa carrière. Le transport de sa dépouille vers Paris est organisé clandestinement et dans l’illégalité ; sa mort est annoncée officiellement le 11 octobre à Paris, le même jour que celle de son ami Jean Cocteau. Cocteau, avec lequel Édith entretenait une correspondance suivie, apprenant la nouvelle de sa mort, a dit : « C’est le bateau qui achève de couler. C’est ma dernière journée sur cette terre ». Il a ajouté : « Je n’ai jamais connu d’être moins économe de son âme. Elle ne la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l’or par les fenêtres », avant de mourir lui-même.
Les obsèques de Piaf ont lieu au cimetière du Père-Lachaise (division 97). Malgré sa foi, parce que divorcée et ayant mené une vie « tumultueuse » au regard de l’Église, elle est interdite d’obsèques religieuses ; L’Osservatore Romano, organe du Vatican, écrit qu’elle a vécu « en état de péché public » et qu’elle était une « idole du bonheur préfabriqué ». L’aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, peut cependant, au cimetière, lui accorder une dernière bénédiction. Une immense foule de dizaines de milliers d’admirateurs est venue lui rendre un dernier hommage tout au long du parcours du cortège à travers Paris, du boulevard Lannes jusqu’au Père-Lachaise.

Édith Piaf a été embaumée avant d’être enterrée. Elle se trouve dans un caveau où reposent également son père, Louis-Alphonse Gassion, mort en 1944, son mari, Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970, et sa fille Marcelle, morte en 1935, à l’âge de 2 ans.

commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Translate »
RSS
Follow by Email
YouTube
Telegram
WhatsApp