La démarche “unilatérale” dans laquelle le régime – actuel – a audité le fichier électoral à l’issue des élections législatives de 2017 ne convainc pas le Pds. Cheikh Dieng et Cie qui réclament l’implication de leur parti “dans l’ensemble du processus“. Il en est de même pour l’ensemble des partis politiques présents à l’assemblée nationale, et qui ont fait la preuve de leur représentativité électorale. Ces partis, mentionne le document, “devraient être représentés au moins par deux (2) membres au sein de la commission chargée du pilotage de l’audit“. Non sans indiquer que cela nécessite “la mise en place d’un organe véritablement indépendant pour organiser les élections, la validation publique des listes électorales par les populations et l’accès des partis politiques à la liste et carte électorales définitives bien avant le scrutin“.
Et de déplorer l’élimination, lors de la présidentielle de 2019, “de la plupart des candidats” tout comme “des principaux challengers du candidat-Président” à savoir Khalifa Sall et Karim au moment tandis que d’autres dont certains “viennent de rejoindre la majorité présidentielle” ont été gardé. Cause de “l’impasse politique” qui vit le pays actuellement.