Progrès dans la lutte contre le Sida : Une baisse de 60% des nouvelles infections chez les enfants

Une baisse de 60% des nouvelles infections chez les enfants

 

Les initiatives prises pour l’atteinte de l’objectif d’une génération sans Vih est en train de porter ses fruits. Dans un document rendu public par l’Onusida, on informe que «les efforts concertés à l’échelle mondiale ont permis une baisse de 60 % des nouvelles infections chez les enfants». Selon les responsables de cette organisation, ce résultat «a permis d’éviter 1,2 million de nouvelles infections au Vih chez les enfants dans 21 pays prioritaires depuis 2009». «Les nouvelles infections à Vih chez les enfants dans ces 21 pays sont passées de 270 000 en 2009 à 110 000 en 2015», a-t-on fait savoir. Dans le même document, on renseigne que «des progrès tout aussi impressionnants ont été réalisés pour combler les lacunes de traitement chez les enfants». «En 2005, moins d’un enfant sur dix avait accès au traitement antirétroviral, cet écart est aujourd’hui passé à un sur deux. Au cours des seules cinq dernières années, l’accès au traitement pour les enfants a été multiplié par deux. En conséquence, les décès liés au sida chez les enfants ont été réduits de 44 %», a-t-on soutenu. De l’avis du directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, «ces résultats extraordinaires montrent que le monde est en voie d’accélération pour éliminer les nouvelles infections à Vih chez les enfants et veiller à ce que leurs mères restent en vie et en bonne santé». Il faut aussi noter que les données mondiales publiées «montrent que les nouvelles infections à Vih chez les enfants ont globalement baissé de 50% depuis 2010, passant de 290 000 en 2010 à 150 000 en 2015». «Ces données indiquent par ailleurs que 49 % des enfants vivant avec le Vih dans le monde ont désormais accès à un traitement qui leur sauve la vie», a-t-on ajouté. Par ailleurs, on souligne que le nouveau rapport publié montre que «sept pays ont réduit les nouvelles infections à Vih chez les enfants de plus de 70 % depuis 2009 (année de référence du Plan mondial)». Il s’agit de «l’Ouganda de 86 %, l’Afrique du Sud et le Burundi de 84 %, le Swaziland de 80 %, la Namibie de 79 %, le Mozambique de 75 % et le Malawi de 71 %». «En revanche, au Nigeria, la baisse a été bien moindre, à seulement 21 %. En Inde, seul pays du Plan mondial situé hors de l’Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à Vih chez les enfants ont chuté de 44 % et la couverture des services aux femmes enceintes est passée de moins de 4 % en 2010 à 31 % en 2015», a-t-on précisé. Outre ces progrès, «des réussites majeures ont également été constatées dans l’élargissement de l’accès au traitement pour les enfants vivant avec le Vih dans les 21 pays». Selon l’Onusida, «l’accès a plus que triplé depuis 2009, passant de 15 % en 2009 à 51 % en 2015». Toutefois, l’organisation estime que «cela ne représente toujours que la moitié des enfants ayant besoin d’un traitement». «Des efforts importants sont nécessaires pour veiller à ce que tous les enfants nés de mères séropositives bénéficient d’un dépistage du Vih au cours des deux premiers mois de leur vie. Sans accès immédiat au traitement, environ 30 % des enfants vivant avec le VIH mourront avant leur premier anniversaire et plus de 50 % avant leur cinquième anniversaire», a-t-on prévenu.

«Les femmes restent des laissées-pour-compte de la riposte»

Par contre, il faut souligner que si la lutte contre cette pandémie a connu d’importants progrès chez les enfants, ce n’est pas le cas chez les jeunes femmes en âge de procréer. Alors que l’objectif du Plan mondial était de réduire les nouvelles infections à Vih chez cette couche de la population de 50 %, «la baisse réelle a été de seulement 5 %, bien en dessous de l’objectif fixé». «Cela signifie que les femmes, y compris les jeunes femmes, restent des laissées-pour-compte de la riposte et que les services de prévention du Vih ne les atteignent pas», a-t-on analysé. D’ailleurs, dans ce document de l’Onusida on renseigne qu’entre «2009 et 2015, environ 4,5 millions de femmes ont été nouvellement infectées par le Vih dans les 21 pays prioritaires d’Afrique subsaharienne et les maladies liées au Sida demeurent la cause principale de décès chez les adolescents sur le continent».

Source:lequotidien.sn

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