Une entreprise met au point un luminaire « anti-coronavirus »

Un luminaire qui désinfecte le bureau la nuit : une entreprise implantée en France et en Roumanie a mis au point un système à destination des professionnels confrontés au casse-tête de la désinfection de leurs locaux pour lutter contre le coronavirus.

Cette lampe « hybride » permet à la fois d’éclairer les bureaux ou les espaces accueillant du public, puis de désinfecter les surfaces la nuit ou lorsque les locaux sont vides, a expliqué Didier Prouteau, le directeur général du groupe Dietal, dont les installations françaises se trouvent à Saint-Georges-de-Mons (centre).

« La notion de désinfection va entrer dans les habitudes pour des mois, voire des années » et pour les professionnels, « dans les entreprises, dans les transports ou les lieux accueillant du public, cela représente un coût important, économique mais aussi écologique », explique-t-il.

D’où l’idée de ce luminaire baptisé « Quadro UVC Covid » équipé de led UVC : le rayonnement d’ultraviolets permet de stériliser une surface en éliminant le caractère infectieux du virus.

Cette technologie connue est utilisée depuis longtemps, notamment dans les hôpitaux, mais « Dietal apporte une vraie solution grâce au caractère hybride (éclairage et désinfection) » du luminaire connecté, affirme Didier Prouteau.

Le passage de la fonction éclairage à la fonction désinfection par les ultraviolets est automatique et peut se faire à distance. Des capteurs de présence permettent de désactiver les ultraviolets, nocifs pour l’être humain.

« Il n’est pas nécessaire de changer tous les luminaires d’un espace, quelques exemplaires suffisent en fonction de la surface », précise le directeur général de Dietal. Les prototypes sont en phase d’homologation, avant une fabrication en « mini-série » cet été et de premières livraisons envisagées à partir de fin août, début septembre.

L’entreprise, dont le chiffre d’affaires a chuté d’environ 30% avec la crise du nouveau coronavirus, a poursuivi son activité pendant le confinement. Elle emploie 200 personnes en Roumanie et 140 à Saint-Georges-de-Mons, où un plan social avait conduit à la suppression de 70 emplois en 2019.

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