UN FINANCEMENT DE 6,5 MILLIARDS CFA POUR LES ÉMIGRÉS SÉNÉGALAIS

Le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement (PAISD) va aider à financer les activités économiques des Sénégalais à l’étranger, avec un financement de 6,5 milliards de francs CFA, a-t-on appris jeudi de l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson.

« La troisième phase du PAISD va permettre d’accompagner la diaspora sénégalaise de France, mais aussi d’Italie, d’Espagne et de Belgique dans son pays d’origine, grâce à une importante contribution financière de 6,5 milliards francs CFA de l’Union européenne », a-t-elle promis.

Mme Mingasson intervenait à une réunion du comité qui dirige le Programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement.

« Cet apport est complété par des financements de la France. Et pour atteindre ses objectifs, le projet compte également sur une contribution de l’Etat du Sénégal d’un montant de 1,3 milliard de francs CFA », a-t-elle précisé.

Cette contribution financière de l’Union européenne et de l’Etat du Sénégal « démontre avec force que nous sommes ensemble convaincus du rôle que peuvent jouer la diaspora et les communautés de migrants, à la fois pour faciliter l’intégration des migrants dans les pays de destination et pour le développement de leur pays d’origine », a-t-elle expliqué.

Selon le secrétaire général adjoint du gouvernement sénégalais, Alyoune Badara Diop, les migrants « constituent (…) une composante fondamentale de la phase 3 du PAISD », car ils contribuent à « la densification du secteur privé national ».

« L’organisation de la diaspora selon ses régions d’origine est une très bonne initiative, qui permet de concilier le social et l’économie par l’appui à l’entreprise, pour que l’activité économique soit le relais du volet social », a dit l’ambassadeur de la France, Christophe Bigot, qui prenait part à la réunion.

Le diplomate français souligne que « les réalisations des phases précédentes du PAISD sont adaptées aux besoins des populations ».

Il salue « la légèreté des procédures de financement » de ce programme soutenu par la France.

« Si vous êtes allés dans les villages, vous saurez comment un château d’eau ou un poste de santé change la vie des femmes et améliore la vie des populations », a ajouté M. Bigot.

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