Sport de combat: le MMA ouvre ses portes ce week-end au Sénégal.

Les promoteurs de cette discipline ultra-violente comptent sur des champions venus de la lutte traditionnelle pour lancer leur lucrative industrie au Sénégal et en Afrique.

“On a choisi Dakar pour plein de raisons. C’est une ville qui a la capacité d’accueillir des événements internationaux sportifs, comme les Jeux Olympiques de la jeunesse qui arrivent ici en 2022. Le Sénégal est un pays qui culturellement peut apprécier les sports de combat, comme la lutte, qui est un sport très présent. Donc nous avons parié sur le MMA comme un potentiel sportif qui aura toute sa place ici, au Sénégal, en Afrique de l’Ouest et sur tout le continent africain”, explique Emmanuel Bouscasse, responsable de la communication au sein d’Ares Fighting.

Les arts martiaux mixtes sont encore peu connus au Sénégal. Mais ils intéressent de plus en plus de jeunes.

“C’est un événement très important, même au village, ils sont au courant. Nous sommes de la Casamance, du coup, on a fait passer l’information en Casamance, et tout le village est mobilisé. Ils sont loin de l‘événement, mais tout le monde est là, on supporte, c’est le fils qui combat et il doit gagner”, restitue Jean Babene dont le frère s’est engagé dans la compétition.

L’intérêt suscité par les arts martiaux mixtes entraîne toutefois des inquiétudes pour l’avenir de la lutte traditionnelle. Les lutteurs sénégalais peuvent bien gagner leur vie. Mais leurs revenus souffrent de la comparaison avec les millions de dollars que peut toucher un champion de MMA.

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