RISQUE D’ENDETTEMENT ÉLEVÉ ET SURENDETTEMENT : LE SÉNÉGAL NE FAIT PAS PARTIE DU LOT

Le Sénégal ne fait pas partie des pays d’Afrique subsaharienne présentant un risque d’endettement élevé ou étant surendettés au vu du rapport sur les Perspectives économiques régionales du FMI consacré à cette région.
Ce rapport publié sur le site de l’institution indique que ‘’seize pays d’Afrique subsaharienne sont considérés comme présentant un risque élevé de surendettement […] ou comme surendettés […]’’.
Le premier groupe comprend le Burundi, le Cameroun, le Cabo Verde, l’Éthiopie, le Ghana, la République centrafricaine, la Sierra Leone, le Tchad et la Zambie.
Le second est formé de l’Érythrée, de la Gambie, du Mozambique, de la République du Congo, de São Tomé-et-Príncipe, du Soudan du Sud et du Zimbabwe.
Le rapport note que ‘’les 19 autres pays à faible revenu et en développement sont peu à moyennement exposés à l’endettement’’. ‘’L’endettement public reste soutenable dans le scénario de référence pour la plupart des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Les ratios d’endettement de quelques pays (Namibie, Seychelles) frôlent ou dépassent le seuil de risque’’, nuance cependant la publication.
Le FMI situe l’endettement public moyen en Afrique subsaharienne à près de 56 % du PIB fin 2018, ‘’avec une dynamique de la dette très variable entre les pays’’.
‘’Les pays exportateurs de pétrole ont vu leur dette diminuer alors que les autres pays riches en ressources naturelles et les pays pauvres en ressources naturelles continuent de voir la leur augmenter.’’
Les auteurs du rapport se veulent toutefois rassurants. Ils estiment que ‘’sur la base des programmes d’assainissement budgétaire en cours, les ratios d’endettement public devraient à l’avenir se stabiliser voire baisser, en moyenne, dans tous les groupes de pays’’.
‘’Mais les trajectoires de référence de la dette publique sont exposées à de fortes incertitudes liées notamment aux risques de change et de refinancement. Les incertitudes budgétaires concernant les entreprises publiques et l’accumulation d’arriérés intérieurs publics pèsent en outre sur les bilans publics (Cameroun, Éthiopie, Gambie, Mozambique).’’

 

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