LES RESSOURCES NATURELLES POURRAIENT NE PAS CONSTITUER "UNE MALÉDICTION" AU SÉNÉGAL (ONG)

La gestion des ressources naturelles pourrait ne pas constituer « une malédiction » au Sénégal contrairement à beaucoup de pays africains grâce à l’engagement et la capacité d’anticipation de la coalition des organisations de la société civile, a estimé, mardi à Saly-Portudal (Mbour), le représentant au Sénégal de la coalition « Publiez ce que vous payez » (PCQVP), Ibrahima Sory Diallo.

Selon le secrétaire exécutif de l’ONG « La limière », « de 2003 à nos jours, il y a eu moins de problèmes, parce qu’il y a une société civile s’est engagée, a fait preuve d’anticipation dans certains évènements et a, par sa présence, pu dissuader certaines pratiques qui ont eu lieu dans certains pays ».

Ibrahima Sory Diallo partageait cette conviction à la réunion des coalitions africaines pour la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des ressources naturelles.

« Nous avons fait nôtre le slogan ’un monde où tous les citoyens bénéficient des ressources naturelles aujourd’hui et demain’, et cela n’est pas du tout une sinécure », a dit M. Diallo qui a souhaité « l’engagement militant, l’abnégation, la ténacité, du sérieux pour ne point entacher la prestigieuse image de notre coalition PCQVP qui a réussi à bien marquer son territoire ».

Ibrahima Sory Diallo a estimé que « dans l’espace africain, le Sénégal aura l’un des meilleurs codes miniers, qui permettra une exploitation qui va bénéficier à toutes les générations dans la paix, la sérénité, la transparence… ».

« En réalité et certains en seront, peut-être, surpris, le Sénégal ne fait pas une priorité son entrée dans les instances de gouvernance à quelque niveau que ce soit. Ici, notre intime conviction est et demeure que le travail se fait au sein de nos coalitions nationales », a souligné M. Diallo.

La dernière percée de notre structure est lorsqu’elle a été récemment sollicitée par « les pouvoirs publics pour la définition d’une lettre de politique sectorielle de développement des mines », a signalé Ibrahima Sory Diallo.

Il a expliqué qu’en acceptant d’adhérer, en 2015, à la grande coalition mondiale que constitue « Publiez ce que vous payez », la société civile sénégalaise, anciennement connue sous l’appellation de « la coalition sénégalaise de la société civile sur la gouvernance des ressources minérales », a voulu apprendre de l’expérience des autres qui ont déjà fait leur preuve dans la campagne pour la transparence et la bonne gouvernance dans les industries extractives.
Source:aps.sn

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