Raquel Garrido : «Ce n’est pas à nous de demander le retrait de Benoît Hamon»

 

Invitée : Raquel Garrido – Territoires d’infos… par publicsenatLa porte-parole de la France Insoumise était l’invitée ce vendredi de Territoires d’Infos, la matinale de Public Sénat et Sud Radio, présentée par Cyril Viguier, avec la presse quotidienne régionale. Selon elle, le retrait de la candidature de Benoît Hamon doit venir du PS lui-même, et non de Jean-Luc Mélenchon.

«Nous avons décidé de ne pas lui demander formellement. D’une part c’est arrogant, etensuite ce n’est pas à nous de le faire. C’est une question qui doit se poser d’abord au sein du PS». Sur le plateau de Territoires d’Infos, Raquel Garrido, porte-parole de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, a mis le PS face à ses responsabilités face au glissement de son candidat dans les sondages.

Appelant de ses vœux une VIe République qui serait tout sauf de la «science-fiction», elle a souligné «une aspiration profonde dans la société à changer», avant d’évoquer le prochain débat télévisé entre les onze candidats à la présidentielle, au cours duquel Benoît Hamon pourrait se montrer incisif. «Benoît Hamon aurait tort de taper sur Jean-Luc Mélenchon, celane lui a pas profité dernièrement. Jean-Luc Mélenchon incarne quelque chose de profond : la lutte pour l’éthique politique, le contrôle citoyen, la VIe République… ». Quant au dernier débat prévu par France 2 le 20 avril, Jean-Luc Mélenchon ne s’y rendra certainement pas : «C’est le problème de France 2. S’ils ne font pas l’effort de comprendre ce que dit le CSA et les candidats, je ne vois pas bien l’intérêt de le maintenir», a-t-elle lancé.

Qualifiant Emmanuel Macron d’«héritier naturel de François Hollande», Raquel Garrido a fustigé certains soutiens du candidat d’En marche! : «C’est le même petit groupe : c’est Jean-Pierre Jouyet qui l’a recruté en premier, puis qui l’a mis entre les mains de JacquesAttali… Ce sont les oligarques insubmersibles. Ils ne font pas campagne aujourd’hui, mais essaient de rester aux manettes de l’État ».

L’avocate de formation a également évoqué la vision de Jean-Luc Mélenchon en ce qui concerne la justice, et notamment sa politique pénitentiaire. «La situation de nos prisons est indigne d’un pays riche. Nous n’avons pas prévu de constructions de prisons supplémentaires pour plein de raisons. L’une d’entre elle, c’est que notre politique pénale ne vise pas les mêmes personnes : nous luttons contre la délinquance en col blanc, l’évasion fiscale, etc. Avec la dépénalisation de l’usage du cannabis, il y aura donc un changement de population carcérale. Mais il faut bien sûr rénover les prisons actuelles», a-t-elle expliqué.

Enfin, Raquel Garrido a tenu à clarifier les rapports entre Jean-Luc Mélenchon et Vladimir Poutine. «On ne verra pas de poignée de main entre Jean-Luc Mélenchon et Vladimir Poutine. Merci de poser cette question, cela me permet de clarifier cela une fois pour toutes.Nous ne sommes pas poutiniens», a-t-elle clamé.

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