Raids israéliens sur la Syrie: 11 morts, pour la plupart des combattants pro-régime

Trois soldats syriens, sept combattants de milices pro-iraniennes et un civil ont été tués dans les raids israéliens qui ont visé lundi soir la Syrie, selon un nouveau bilan mardi de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Les raids ont visé des positions de l’armée syrienne au sud-ouest de Damas et d’autres relevant de groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah libanais dans la province de Deraa (sud).

Ils ont fait onze morts: une femme syrienne, trois militaires syriens et sept combattants étrangers, faisant partie des milices pro-iraniennes combattant en Syrie, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

Il n’a pas précisé si des combattants du Hezbollah faisaient partie des victimes.

Un premier bilan de cette ONG basée au Royaume-Uni dans la nuit de lundi à mardi faisait état de cinq morts.

L’agence officielle syrienne Sana, citant une source militaire, avait annoncé dans la nuit que « l’ennemi israélien a visé la région sud avec des missiles et notre défense antiaérienne a répliqué ».

Précisant que les tirs venaient du plateau du Golan occupé par Israël, l’agence avait indiqué que deux soldats avaient été tués, ainsi qu’un civil, une femme, et sept militaires blessés.

Depuis le début en 2011 du conflit en Syrie, Israël a mené des centaines de raids contre les forces du régime mais aussi contre ses alliés, l’Iran et le Hezbollah libanais.

Israël, qui confirme rarement ses opérations en Syrie, martèle qu’il ne laissera pas la Syrie devenir une tête de pont de Téhéran.

Il s’agit du deuxième incident du genre au cours du mois d’août.

Le 3 août, Israël avait – fait rare – revendiqué des frappes sur la province méridionale de Qouneitra, en représailles à des « tentatives » de placer des bombes artisanales le long de sa frontière contestée avec la Syrie.

Le 20 juillet, cinq combattants pro-Iran, dont un membre du Hezbollah, avaient été tués dans des frappes israéliennes au sud de Damas, selon l’OSDH.

Dimanche, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti que son mouvement abattrait un soldat israélien pour chaque membre de sa formation tué par Israël, faisant comprendre qu’il n’avait pas encore vengé la victime du raid du 20 juillet.

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