Des professionnels de la filière avicole appelés à être plus compétitifs

La formation des professionnels de la filière avicole devrait se traduire par une plus grande compétitivité du Sénégal dans ce secteur, a assuré jeudi à Thiès le coordonnateur du cluster aviculture, Moustapha Cissé.
« La formation est partie du constat que l’aviculture sénégalaise n’est pas compétitive et les difficultés sont liées certes à la cherté des intrants mais surtout à la productivité, parce que les ressources humaines sont formées sur le tas pour l’essentiel », a-t-il dit.
Le coordonnateur du cluster aviculture s’exprimait au cours d’une journée d’information, de sensibilisation et de mobilisation des acteurs du secteur avicole, à l’initiative de l’Interprofessionnelle avicole du Sénégal (IPAS) et du cluster aviculture.
Cette journée a été organisée en partenariat avec l’association des aviculteurs indépendants du Sénégal (AAVIS), dans le cadre d’un accord de financement d’un réseau de centres de formation aux métiers de l’aviculture, d’une valeur de 7 milliards de francs CFA entre l’Etat du Sénégal, la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD).
Selon le coordonnateur du cluster aviculture, le Sénégal doit bien former ses aviculteurs pour développer ce secteur à l’image de pays comme la Cote d’Ivoire, le Maroc, etc.
Pour ce faire, « la formation est l’élément central », a martelé Moustapha Cissé, selon qui « si on a des ressources humaines bien formées, on va jouer sur la compétitivité ».
« La maitrise des paramètres techniques permettra d’avoir des rendements meilleurs », a poursuivi Moustapha Cissé, avant d’appeler les professionnels de la filière à travailler à mettre sur le marché des produits de qualité avant la levée du gel des importations.
« Il faut travailler en amont pour que le produit au Sénégal puisse être compétitif par rapport aux produits qui pourraient être importés des pays comme le Maroc et le Brésil », a insisté M. Cissé.
« Le jour où on ouvrira les frontières et qu’on n’est pas compétitif, on va tous mettre la clé sous la porte », a averti Gora Faye, président du collège des producteurs de l’IPAS.
Pour un développement durable du secteur, a-t-il suggéré, les acteurs doivent travailler à « augmenter la consommation de poulets » et booster la filière à travers « la modernisation des fermes ».
Ils devront également travailler pour « une plus grande technicité, une plus grande compétence, par des circuits de commercialisation, des produits mise en valeur », a ajouté M. Faye, par ailleurs secrétaire général adjoint de l’IPAS.

 

commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Translate »
RSS
Follow by Email
YouTube
Telegram
WhatsApp