L’écoulement des produits pose problème aux exposants dakarois

Les difficultés dans l’harmonisation des produits et leur commercialisation ainsi que le travail artisanal sont les différents maux que rencontrent les exposants de la région de Dakar.

Les exposants de la ville de Dakar à cette 25 ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK) sont tous du même avis en ce qui concerne l’écoulement de leurs marchandises. Ils ont toutefois reconnu l’appui de l’Etat tant soit peu dans l’exercice de leur métier.

Dakar expose des produits notamment halieutiques, textiles, de la farine de niébé, crevettes, poissons séchés ou salés, des vêtements, et d’autres produits transformés.

« Nous avons des difficultés dans l’harmonisation de nos produits, la commercialisation, l’acquisition de matériels modernes parce que nous travaillons toujours de manière artisanale », lance Yaye Bayame Diouf.

Pour ces exposants, l’obtention de matériels adéquats s’imposent pour alléger le travail jusque-là artisanal et très laborieux.

Ils ont également parlé des difficultés dans la transformation, dans l’emballage ou encore dans la commercialisation de leur produit.

« Nous voulons des entreprises de transformation modernes répondant aux normes de l’Union européenne pour nous permettre d’être plus compétitif sur le marché international », a souhaité Mme Diouf.

Membre de l’association des couturiers du Sénégal, Serigne Mor Sall soutient que les difficultés qu’ils rencontrent pour écouler leurs marchandises sont surtout dues à l’enclavement de leur pavillon au niveau du CICES mais aussi de leur commune de Guediawaye.

« Nous nous finançons par nos propres moyens et nous venons parfois ici sans rien vendre », s’est-il plaint. Alors que son collègue d’à côté, Cheikh Mbaye Diop sollicite l’aide des autorités pour concrétiser leur ambition d’aller participer à d’autres foires internationales.

Représentante du cadre de concertation des femmes de Guediawaye, Oumou Camara s’inscrit sur la même voie que ses prédécesseurs en confirmant leur incapacité d’écouler leurs marchandises.

Pour elle, « le circuit pour accéder au marché international est tellement verrouillé que nous ignorons quel chemin prendre pour y accéder ».

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