Un policier tunisien tué dans une « attaque terroriste »

Un policier tunisien a été tué et un autre blessé dans une « attaque terroriste » nocturne contre une patrouille à Kebili, dans le sud de la Tunisie, a annoncé dimanche le ministère de l’Intérieur.

Parmi les quatre jihadistes présumés à l’origine de cette attaque, deux ont été abattus et un troisième, grièvement blessé, a été hospitalisé, a ajouté le ministère dans un communiqué.

En fuite, le quatrième suspect a finalement été interpellé dimanche soir, d’après la même source.

Leur identité n’a pas été communiquée.

L’attaque s’est produite dans la nuit de samedi à dimanche, vers 01H00 du matin, dans cette ville située aux portes du désert, à 500 km au sud de Tunis: les quatre jihadistes circulant en motos ont ouvert le feu contre un point de contrôle tenu par trois policiers à bord de leur véhicule.

Un assaillant a tenté sans succès de déclencher des explosifs, a affirmé un témoin à la radio Mosaïque FM.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué de son côté que les motos étaient équipées d’ »engins explosifs de fabrication artisanale ».

Le ministre Hédi Majdoub s’est rendu à Kebili, où les funérailles du jeune policier ont eu lieu dans l’après-midi, en présence d’une foule nombreuse.

La Tunisie a été confrontée après sa révolution de 2011 à l’essor d’une mouvance jihadiste, responsable de la mort de dizaines de soldats et policiers mais aussi de civils et de 59 touristes étrangers.

Frappé de mars 2015 à mars 2016 par une série d’attentats sanglants, le pays d’Afrique du nord n’a pas connu d’attaques majeures depuis.

Il reste toutefois sous état d’urgence et des combats ont régulièrement lieu dans certains régions frontalières. L’armée est confrontée à des groupes affiliés à l’organisation Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Dimanche après-midi, un soldat tunisien a ainsi été blessé par l’explosion d’une mine au Mont Sammama (centre-ouest), a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati. Il a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-il signalé.

Au moins quatre jihadistes ont été tués dans des opérations de ratissage de l’armée au cours du mois écoulé dans cette région proche de l’Algérie.

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