oum kalsoum

Oum Kalsoum dite aussi Oum Kalthoum ou Umm Kulthum (18 Décembre 1898- 03 Février 1975) est une légendaire cantatrice et musicienne égyptienne.

C’est déguisée en garçon qu’Oum Kalsoum a rencontré pour la première fois son public, alors qu’elle chantait dans la petite troupe de chants religieux de son père, Imam, à l’âge de 10 ans. Six années plus tard, Oum Kalsoum rencontre Cheikh Abou El 3ela Mohamed et Zakaria Ahmed qui l’emmènent au Caire avec eux où l’adolescente – qui deviendra légende – continue de se produire sous l’étoffe d’un garçon
On se réfère aux années 40 et aux débuts des années 50 comme étant « l’âge d’or » de la carrière d’Oum Kalsoum ; Toujours à l’écoute des goûts versatiles du public et tout en gardant ses chansons très représentantes d’elle-même, Oum Kalsoum s’entoure de compositeurs de talent tels que Zakariya Ahmad et du poète Bayram Al Tunsi. Pour des raisons obscures, Oum Kalsoum s’abstient dès le début des années 40 de chanter les compositions faites en collaboration avec Mohamed El Qasabji. Leur dernière collaboration est sur le titre « Raq el habib ». Le répertoire d’Oum Kalsoum change alors du style moderniste romantique à un style plus égyptien grâce aux compositions du jeune Riad El Sonbaty qui rejoint son équipe. En 1946, Sombati démontre tout son talent en composant une mélodie pour « Salou Kalbi », un poème de la plume du grand Ahmed Shawqi. Le succès de ce poème religieux attendu est immense. Sonbaty se hisse alors en meilleur compositeur de musique de poème arabe classique de tout le monde arabe, dépassant ainsi Mohamed Abdelwahab.
Vers la fin des années 60, Oum Kalsoum commence déjà à montrer des signes de maladie car elle souffrait de graves crises néphrites aiguës. Mais malgré cela, la « Cantatrice du Peuple » poursuit ses concerts et en donne une série, à l’échelle nationale et internationale, en 1967 peu après la guerre avec Israël.

Cependant, la maladie prend du terrain sur cette grande dame et Oum Kalsoum donne finalement le tout dernier concert de sa carrière en Janvier 1973 au Palais du Nil.
Aujourd’hui encore, près d’un million de copies de disque d’Oum Kalsoum se vendent chaque année, prouvant ainsi qu’Oum Kalsoum survit aux années et s’écoute de génération en génération en impératrice d’un art immortel à la voix inoubliable qui chante encore « Gharib’ Ala Bab erraja », « Hayart Albi Ma’ak », « Touf we Chouf », « Ansak Ya Salam », « Ental Hobb » ou encore « Fakarouni » et bien d’autres mélodies d’une époque perdue et qui néanmoins demeure.

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