Nigeria : expériences pionnières avec le grand écran

Le Nigeria, toutefois, n’a pas dit son dernier mot. Ce pays est en effet le mieux placé pour imposer des films à diffusion panafricaine. Le succès de ses productions vidéo à petit budget a permis de faire émerger des stars dont certaines sont reconnues à travers tout le continent ou presque. Le film Ije, déjà cité, a assuré son succès en réunissant à l’écran les deux actrices les plus «bancable» de Nollywood, Genevieve Nnaji et Omotola Jalade-Ekeinde. Dans le même temps, le label «film nigérian» suffit à attirer des publics de toutes catégories sociales dans la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne. Ces films ont en effet la réputation de divertir à coup sûr. Ils garantissent au spectateur à la fois de l’audace, de l’énergie et du rythme. Le film Ije, avec son budget de plus de deux millions de dollars et son succès en salles, pourrait être le fer de lance d’une nouvelle production nigériane, adaptée au grand écran mais capable en même temps de tirer parti des succès de l’industrie vidéo. Bien que le mouvement soit encore lent et hésitant, on assiste bien à un renouveau du cinéma nigérian. L’un des signes les plus évidents est le fait que Jeta Amata, celui
qui a ouvert la voie en 2006 avec le film The Amazing Grace, a pu continuer à produire des films à gros budgets destinés au grand écran :Inale, sorti en salles en octobre 2010 est la première véritable comédie musicale nigériane et Black Gold, dont la sortie est prévue en 2011, est un film d’aventures sur fond de pétrole et de guérilla mafieuse dans le delta du Niger.

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