Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a remis samedi aux pêcheurs du département de Mbour (ouest) 435 moteurs hors-bord.
Les moteurs remis aux pêcheurs font partie d’un lot de 706 unités destinées à la région de Thiès (ouest).
M. Guèye a aussi remis aux mareyeurs spécialisés dans la commercialisation du poulpe du matériel de manutention d’un coût évalué à 13 millions de francs CFA par son ministère.
Le matériel est constitué de 100 bacs à vanne d’évacuation, de 200 bassines, de 100 paires de bottes, de 200 paires de gants, d’autant de masques, de 50 paquets de sacs en plastique, de 100 tabliers en plastique, etc.
Selon M. Guèye, avec ces équipements, les mareyeurs vont éviter « les mauvaises pratiques de manutention et de conservation du poulpe à bord et à terre ».
Ils pourront ainsi améliorer la qualité du produit et faciliter son écoulement sur le marché international.
Selon Oumar Guèye, le parc de 3.275 pirogues du département de Mbour a produit 135.000 tonnes de poisson en 2016, une prise dont le coût est estimé à 49,2 milliards de francs CFA, ce qui fait de cette zone l’un des principaux centres de pêche du pays.
« Le poulpe, une ressource halieutique quasiment destinée à l’exportation, joue un rôle important de pourvoyeur de recettes pour les acteurs de la pêche artisanale. Il contribue également à l’amélioration de la rentabilité des unités de pêche et de certaines entreprises d’exportation », a souligné M. Guèye.
En 2016, a-t-il indiqué, 2.987 tonnes de poulpe ont été débarquées à Mbour, une prise dont le coût est estimé à 4,5 milliards de francs CFA.
Cette importance du poulpe a incité le gouvernement sénégalais à dérouler le projet « Aménagement durable des pêcheries du Sénégal », qui est soutenu financièrement par l’Union européenne.
M. Guèye a exhorté les associations de pêcheurs du département de Mbour à observer le « repos biologique » à chaque fois que c’est nécessaire, pour permettre aux juvéniles d’atteindre le poids et la taille réglementaires.
