Le Maroc profite du printemps de son football

Le Maroc a validé samedi son billet pour la Coupe du monde 2018, après sa victoire (2-0) remportée à Abidjan aux dépens de la Côte d’Ivoire, confirmant ainsi la bonne santé de son football qui courait derrière une qualification au Mondial depuis 1998.
Victorieux des Eléphants qui avaient pris part aux trois dernières éditions de la Coupe du monde (2006, 2010 et 2014), les Lions de l’Atlas, conduits par le Français Hervé Renard, sont la seule sélection africaine à n’avoir pas encaissé de but lors de ces éliminatoires pour Russie 2018.
Comme lors du match de samedi au stade Félix Houphouët Boigny, les partenaires du défenseur de la Juventus de Turin (Italie), Mehdi Benatia, ont gardé leur cage inviolée pendant les six matchs du groupe C.
Une semaine avant cette qualification obtenue par les Lions de l’Atlas, le WAC de Casablanca avait remporté de haute lutte la Ligue africaine des champions 2017, contre Al Ahly du Caire (Egypte), le club africain le plus titré.
L’équipe marocaine, qui avait réussi un nul 1-1 à l’aller, s’est imposée au retour 1-0 à domicile, pour enlever le trophée continental.
La dernière victoire marocaine en Ligue africaine des champions date de 1999 avec le Raja de Casablanca.
Avec cette victoire, le WAC, va représenter le football continental en Coupe du monde des clubs, en décembre prochain, aux Emirats arabes unis.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, le Maroc a été choisi pour abriter l’édition 2018 du CHAN, le Championnat d’Afrique des nations, à la place du Kenya, qui accusait des retards jugés criards dans la mise à disposition des infrastructures sportives pour cette compétition.
Déjà seul candidat africain à la Coupe du monde 2026, le Royaume chérifien avait déjà abrité, en juillet dernier, un symposium de la CAF représentant la première grande manifestation du nouveau Comité exécutif de la Confédération africaine de football, sous l’ère du Malgache Ahmad Ahmad.
Les premières grandes décisions de l’ère Ahmad avaient été annoncées à cette occasion, en particulier celles portant sur l’ouverture de la CAN à 24 sélections et sa tenue en juin au lieu de janvier.
S’y ajoute, au bénéfice du Maroc, la position centrale occupée au sein de la CAF par le président de la Fédération marocaine, Fouzi Lekjaa, réélu en juillet pour un nouveau mandat de quatre.
 Lekjaa a été élu 3-ème vice-président de la CAF et président de la Commission des Finances de l’instance continentale.
Deux ans auparavant, la CAF dirigée à l’époque par Issa Hayatou (1988-2017), était à couteaux tirés avec le Maroc, qui avait demandé le report de la tenue de la CAN 2015 pour cause d’Ebola.
La CAF avait alors obtenu la délocalisation de sa compétition phare en Guinée équatoriale en lieu et place du Royaume chérifien.

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