Jamais une création graphique institutionnelle n’aura fait couler autant d’encre, que celle qui a donné naissance au nouveau logo de la capitale économique. Il y a d’abord le montant ahurissant de 3 millions de dirhams résevé à cette opération qui a fait sortir les internautes de leurs gonds. Vient ensuite la qualité artistique de ce visuel qui, selon la majorité de ceux qui inondent le net de critiques, ne met nullement en valeur le cachet typique de la métropole ni son passé riche et chargé.
Enfin, il y a ceux qui ont été dénicher de pales copies de ce logo déjà utilisées sous d’autres cieux avec les mêmes caractères et desseins ainsi que le slogan « We Casablanca » utilisé ailleurs avec les noms d’autres villes à travers le monde.
Il n’en a pas fallu plus pour qu’une mobilisation tous azimuts prenne forme sur les réseaux sociaux pour demander une enquête par les magistrats de la Cour des Comptes afin de tirer au clair cette affaire que certains n’hésitent pas à qualifier de dilapidation de deniers publics et exigent que soient revus les conditions d’attribution de ce marché.
Selon les auteurs de cette mobilisation, les règles de passation des marchés n’auraient pas été respectées par la mairie pour favoriser le copinage et le clientélisme pour, au bout du compte, se retrouver face à un plagiat d’un montant de 300 millions de centimes.