Les Daaras et nous face à nos responsabilités ( Par Hannibal Djim)

Ces derniers jours l’actualité de notre pays est marqué par ces images qui ont choqué plus d’un .Mais tout ceci n’est que la conséquence de notre hypocrisie.

Semble-t-il le peuple sénégalais est à 95% musulmans mais a chaque fois qu’on attend L’État sur les Daaras c’est pour sanctionner un Serignou Daaras .Bien-sûr que je condamne ce qu’a fait Serigne Khadim et même les citoyens qui le défendent avec énergie n’aimeraient pas voir leurs enfants dans ces chaînes mais le problème est plus profond que cela.

Les responsabilités de L’État :

Depuis des années l’État nous tient un discours permanent autour de la  « modernisation des Daaras  » ,Hélas : Les daaras ne fait partie des projets de l’éducation de L’État du Sénégal ,ni par des formations techniques , ni par les orientations ou les chances dans le marché de l’emploi.

Face a notre hypocrisie:

Quand l’école est en crise le pays tremble même dans les familles religieuses est impliquées au moment ou les Daaras sont dans une crise permanente sans que personne n’en parle et malgré les multiples visites du Président Macky  SALL  aux  familles religieuses personne ne l’interpelle sur la situation des Daaras et sur l’urgence d’y mettre les moyens ?

Au Sénégal on a des grandes  références : Cheikh Ahmadou Bamba , El hadj Malick ,El Hadj Oumar ,Cheikh Ibrahim ….. mais les Daaras , l’enseignement religieux peinent à avoir leur place au Ministère de l’éducation

Propositions: 

La modernisation de nos Daaras est  devenue une urgence , sans oublier d’adapter la formation aux enjeux du 21eme siècle pour que les étudiants des Daaras puissent avoir aussi accès à un emploi après la formation et tout cela en formons le staff techniques composés  des responsables de la direction et des inspecteurs pour qu’ils veillent sur les conditions d’hébergement  et la qualité de l’enseignement .Il s’y ajoute l’interdiction de la mendicité qui expose ces enfants à tous les dangers (exploitation, accident de la route,violence….)

Croire que nous pouvons défendre l’islam sans y mettre les moyens c’est comme croire qu’on peut manger un pain chocolat sans le chocolat

Hannibal Djim

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