Le rap sénégalais, ferment politique qui s’exporte

Dans le hip-hop mondial, le rap sénégalais a une place à part. Très ancré dans ses racines, il n’a jamais renoncé à l’engagement politique de ses débuts. Par deux fois au cours de l’histoire récente du Sénégal, les rappeurs ont favorisé l’alternance en mobilisant la jeunesse sénégalaise.

En 2000, les artistes de la première génération, Positive Black Soul, Xuman, Wa BMG rassemblent leurs forces pour le sopi (le changement en wolof) et font gagner Abdoulaye Wade qui bat alors Abdou Diouf au pouvoir depuis dix-neuf ans.

En janvier 2011, le mouvement Y’en a marre, créé par le journaliste Fadel Barro et les rappeurs Keurgi et Fou malade, se battent pour que ce même Wade, 85 ans, ne modifie pas la Constitution afin de briguer un troisième mandat. Quand le Conseil constitutionnel valide le 27 janvier 2012 la candidature de celui qu’ils appellent alors dans leurs raps, le Vieux, ils manifestent, activent les comités qu’ils ont créés dans le pays, et diffusent leur clip « Faux ! Pas Forcé ».
Source: Lemonde.fr

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