La remise du Prix Galien Afrique, à Dakar en 2020

Le président de la République Macky Sall a souligné lundi à Dakar la nécessité de penser à de nouvelles pédagogies, plus adaptées et attrayantes, de manière à conforter l’intérêt des jeunes décidés à s’engager dans des études scientifiques.

« Il nous faut aujourd’hui trouver des pédagogies nouvelles, qui seront adaptées et attrayantes et qui ne vont pas repousser les jeunes désireux de faire des études scientifiques », a-t-il déclaré.

Le président Mack Sall a fait ce plaidoyer lors de la cérémonie de clôture de la deuxième édition du forum Galien Afrique à laquelle il participait, à l’hôtel King Fahd Palace (KFP).
Des personnalités politiques et des responsables de la société civile, des récipiendaires du Prix Nobel de médecine et du Prix Nobel de la paix, ainsi que des sommités du monde scientifique et académique ont pris part à cette rencontre, qui a eu comme cadre l’hôtel King Fahd Palace.
Il y avait par exemple le président de la Fondation Galien Bruno Cohen et la présidente du comité scientifique du forum Galien Afrique, professeure Awa Marie Coll Seck.
Etaient également présents à cette rencontre scientifique, des étudiants en médecine, en pharmacie et en odontostomatologie originaires de l’espace CEDEAO, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
La Fondation Galien a choisi Dakar, pour abriter annuellement et exclusivement, à partir de 2020, la remise du Prix Galien Afrique.
Le Prix Galien récompense depuis 1970 les meilleures recherches scientifiques et pharmacologiques, ainsi que les innovations biotechnologiques.
Les rencontres scientifiques comme le Forum Galien devraient permettre de « passer en revue des thématiques majeures que nous vivons au quotidien », a relevé Mack Sall.
Il a évoqué plusieurs thèmes débattus lors de cette rencontre de deux jours, dont « Les industries pharmaceutiques en Afrique : rêve ou réalité », « Changement climatique et santé », « Tradithérapie : enjeux et perspectives ».
Selon Macky Sall, « la jeunesse africaine a tout le potentiel pour réussir ». Il faut seulement que les politiques publiques soient « plus orientés vers la création d’un écosystème devant faciliter l’éclosion des talents », a-t-il indiqué.
« La recherche scientifique doit être quelque chose de permanent en Afrique », martèle-t-il, rappelant les nombreux défis auxquels fait face le continent africain, notamment en matière de santé.
Dans le but de doter de l’Afrique de sa propre industrie pharmaceutique qui doit répondre aux normes et standards internationaux, le chef de l’Etat sénégalais a invité la jeunesse et les chercheurs africains à « croire à l’avenir de la recherche sur le continent ».
Aussi leur a-t-il demandé de penser dès à présent au prochain prix Galien Afrique, qui, au-delà de la récompense, « doit stimuler la dynamique de recherche en Afrique. »
Il a d’ailleurs assuré qu’après le Mali, premier pays à le faire, le Sénégal travaillait à la ratification de la Charte de l’Agence africaine des médicaments de l’Union africaine.
Séance tenante, il a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, « de prendre les dispositions nécessaires devant permettre la présentation de ce projet pour adoption en conseil des ministres. »
Source : APS

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