La Ligue contre le cancer veut un “Toxi-score” pour informer le consommateur

Outre la généralisation du Nutri-score sur les produits alimentaires, la Ligue contre le cancer a proposé, lors des 1ers États généraux de la prévention du cancer, la création d’un Toxi-score pour indiquer la toxicité d’un produit.

Depuis le mois d’avril, les industriels peuvent, sur la base du volontariat, apposer un logo “Nutri-score” allant de A à E pour indiquer l’information nutritionnelle d’un produit.

Lors des États généraux de la prévention du cancer, la Ligue contre le cancer a indiqué qu’elle souhaitait vivement voir le Nutri-score devenir obligatoire, pour guider les consommateurs dans leurs choix alimentaires.

Mais parce que de nombreux produits potentiellements toxiques et cancérigènes (perturbateurs endocriniens, pesticides, retardateurs de flammes…) se dissimulent dans de nombreux produits du quotidien, La Ligue contre le cancer souhaite aller plus loin. Elle propose ainsi la création d’un “Toxi-score”, sur le même principe de notation que le Nutri-score, pour guider les consommateurs dans leurs achats de vêtements, produits d’hygiène et cosmétiques, peintures et autres meubles.

On rajoute toujours plus de substances, des produits antitranspirants ou qui défroissent les vêtements”, a indiqué Emmanuel Ricard, délégué à la prévention et à la promotion des dépistages à la Ligue, lors d’une interview au Parisien. “Pourtant, l’information n’est pas claire. Un emballage peut préciser sans parabène, vous l’achetez pensant qu’il est bon alors qu’il ne l’est pas parce qu’il contient un autre produit dangereux pour la santé qui n’est pas mentionné. Ce logo serait, à ma connaissance, une première mondiale.

Preuve que les consommateurs s’intéressent déjà à ces substances à risque, le succès des applications pour smartphone permettant de connaître la composition et la note de cosmétiques et autres produits d’hygiène, telles que Clean Beauty, du laboratoire Officinea, ou QuelCosmetic de l’UFC-Que Choisir.

Rappelons qu’en France, on compte actuellement 300 substances autorisées classées comme cancérogène probable ou avéré pour l’homme, comme le dioxyde de titane.

Santé Magazine

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