FIABILITÉ DES MESURES : LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE POUR DES CAMPAGNES D’INTER-COMPARAISON

Le ministre de l’Industrie et de la Petite et moyenne industrie, Moustapha Diop a préconisé des ’’campagnes d’inter-comparaison’’ pour s’assurer de la fiabilité des mesures dont celles des laboratoires d’analyse.

« Le citoyen de notre espace » CEDEAO, celui de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, « est confronté à de nombreux défis dans le domaine de la qualité dans ses activités quotidiennes », a-t-il souligné.
« La quantité que j’ai achetée est –elle bonne ? Les résultats d’analyse des produits agroalimentaires que nous consommons sont-ils justes ? Puis-je avoir confiance aux produits portant la marque de certification nationale ?’’, voilà quelques-unes des interrogations des citoyens, selon Moustapha Diop.
Il présidait l’ouverture officielle d’un atelier technique régional pour la réalisation de comparaisons inter-laboratoires dans le domaine agroalimentaire, organisé par le Programme d’appui à la mise en œuvre de la politique qualité de la CEDEAO.
Moustapha Diop rappelle que concernant les laboratoires d’analyse en particulier, « il est exigé dans les normes internationales de procéder à des campagnes d’inter-comparaisons pour s’assurer de la fiabilité des mesures ».
« Il est primordial de s’assurer que ces organismes ont les capacités nécessaires pour évaluer la conformité des produits ou services aux normes prescrites », a-t-il estimé.
Les laboratoires devraient se soumettre « à des campagnes d’inter-comparaison pour comparer des résultats d’analyse afin d’avoir des résultats fiables’’, a de son côté indiqué Barama Sarr, secrétaire général de l’association sénégalaise de normalisation, point focal programme système qualité Afrique de l’Ouest.
« Tout cela est fait dans le cadre d’une campagne comparée entre les laboratoires pour rectifier les laboratoires qui font des déviations. C’est une exigence des normes ISO 2025 pour l’accréditation des laboratoires », a soutenu M. Sarr.
Au Sénégal, a-t-il ajouté, « le secteur se porte bien. Aujourd’hui, avec le programme qualité de l’Afrique de l’Ouest, beaucoup de laboratoires ont été accompagnés pour se conformer aux normes internationales ».
« Il y a des laboratoires qui sont accrédités dans le domaine biomédical, agroalimentaire ou microbiologique. Il s’agit maintenant de développer tous les axes qui sont contenus dans la politique nationale de qualité notamment le volet normalisation, évaluation de la conformité et l’inspection », a-t-il souligné.
Dans cette optique, a poursuivi M. Sarr, avec l’adoption de la politique nationale de la qualité arrimée à la politique qualité de la CEDEAO, « notre pays dispose d’une vision claire » des « axes à développer dans chaque domaine de l’infrastructure de la qualité’’.
Il a cité « la normalisation et la réglementation technique, l’évaluation de la conformité à travers les analyses et essais, l’inspection et la certification, la métrologie et l’accréditation ».
Le programme Système qualité en Afrique de l’Ouest est financé à hauteur 7, 9 milliards de francs FCFA par l’Union européenne (UE) sur une durée de 4 ans dans 15 pays du continent.

Il vise un meilleur accès au commerce international, conformément aux exigences de l’OMC, l’Organisation mondiale du commerce.

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