CONFIDENCES Adji Niasse revenue de l’enfer saoudien raconte son cauchemar : «On me maltraitait et faisait travailler 24h/24 sans salaire»

CONFIDENCES Adji Niasse revenue de l’enfer saoudien raconte son cauchemar

«On me maltraitait et faisait travailler 24h/24 sans salaire»

Elle avait rejoint l’Arabie Saoudite la tête pleine de rêves. Sur place, elle a vécu l’enfer. Maltraitée, humiliée,  Adji Niasse, qui a réussi à revenir chez elle grâce à l’implication de l’Ambassade du Sénégal à Riyad, raconte son cauchemar et traque Cheikh Oumar Diop qui l’a embarquée dans cette aventure. 

 

Le Gouvernement, qui a promis de démanteler tous les réseaux qui amènent les femmes sénégalaises en Arabie Saoudite, doit retrouver Cheikh Omar Diop. Le dossier de ce démarcheur de domestiques sénégalaises qu’il convoie en Arabie Saou­dite, est sur le bureau du procureur de la République depuis mardi dernier. En cavale, il est activement recherché par la police. Ce natif de Kaolack est poursuivi par la dame Adji Niasse. Dès son retour d’Arabie Saoudite où elle a vécu des jours cauchemardesques et connu les sévices en tous genres chez son employeur, la bonne dame a porté plainte contre le quidam qui lui avait promis un travail bien rémunéré avec de bonnes conditions de vie. Selon les confidences de cette Sénégalaise, les démarcheurs envoient en Arabie Saoudite les femmes après la signature d’un contrat de travail et la promesse d’un salaire de 150 mille francs F Cfa. Ledit contrat stipule que le logement, la nourriture et l’habillement sont à la charge de l’employeur. Ce contrat n’a pas laissé indifférentes ces bonnes femmes qui peinent à joindre les deux bouts. Subjuguée par une telle promesse, Adji Niasse a mordu à l’hameçon. Mais, son rêve de voir transformer son avenir, s’est vite transformé en un cauchemar dès son arrivée en Arabie Saoudite. Adji Niasse, comme la plupart de ses compatriotes, était logée dans une maison où elle travaille 24h/24 sans salaire. «Vendue» à son employeur Selon toujours ses révélations, son employeur lui a fait savoir qu’elle lui a été vendue et qu’il pouvait en user comme bon lui semble. C’est ainsi, dit-elle, qu’il arrive qu’on soit réveillée des fois en pleine nuit pour faire des tâches ménagères. Elle n’a dû son salut qu’à une grève de la faim qu’elle a décrétée. En refusant de se restaurer pendant 6 jours, son employeur, qui craignait qu’elle passe de vie à trépas, a saisi la police en l’accusant d’être en situation irrégulière dans le pays. C’était une manière de pouvoir garder «son bien» quand elle reviendra à de meilleurs sentiments. Malheu­reusement pour le Saoudien, l’Ambassadeur du Sénégal en Arabie Saoudite a été informé par les autorités locales de son arrestation. Il est intervenu pour obtenir sa libération en payant aussi son billet de retour. Adji Niasse, qui est arrivée mardi dernier à Dakar, raconte avoir laissé 11 autres femmes sénégalaises qui sont dans la même situation. Selon ses confidences, l’une d’entre elles a réussi à s’échapper en prétextant qu’elle allait verser la poubelle. Elle a, dit-elle, profité de cette situation pour affréter un taxi avant de s’enfuir. Aujourd’hui Adji Niasse est plus que déterminée à faire payer à Cheikh Omar Diop, les sévices qu’elle a subis en Arabie Saoudite.

Source: lequotidien.sn

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