À KAOLACK: Des malfaiteurs attaquent une école privée, tuent le gardien et emportent un coffre-fort contenant 500.000 F

Kaolack continue de rester dans le lot des villes les moins sûres du pays. Pourtant, avec deux postes de police, la ville de Mbossé échoue encore à évacuer l’insécurité qui règne en maitre dans ses quartiers. Et les multiples initiatives dans ce sens semblent plus que jamais insuffisantes.   

Gardien aux cours privés Mboutou Sow de Kaolack, Oumar Sy ne savait sans doute pas, quand il quittait son domicile, qu’il ne retournerait pas chez lui, auprès de sa femme et ses enfants. C’est pourtant ce qui est arrivé, hier. En effet, alors qu’il veillait à la sécurité de cette célèbre école d’excellence, dans la capitale du Saloum, le vigile a reçu la visite de malfaiteurs venus cambrioler son lieu de travail.
C’est dans ces circonstances et dans des conditions qu’on ignore encore que Oumar Sy a trouvé la mort, «assassiné par les cambrioleurs». Alors, hier, Kaolack s’est réveillé dans l’indignation totale et les commentaires sont allés bon train. C’est ainsi que les premiers qui se sont exprimés sur les radios locales, ont laissé entendre que le meurtre s’est déroulé vers les coups de 3 heures.
En effet, selon le site local Klinfos.com, c’est aux environs de 3 heures du matin que des malfrats ont attaqué les cours privés Mboutou Sow, sis au quartier Léona, dans la commune de Kaolack, en tuant un des gardiens et emportant la somme de 500.000 F Cfa.

«Toute l’administration a été saccagée, des documents déchirés»

Interrogé par la presse, le coordonnateur de l’établissement a déclaré : «c’est aux environs de 4h que j’ai reçu un appel d’un professeur qui habite près de l’école. Il m’a informé de la situation et je suis passé par la police avant de rappliquer sur les lieux». Poursuivant, Ibrahima Thiam note : «un des gardiens du nom de Oumar Sy a été assassiné par les malfrats. Toute l’administration a été saccagée, des documents déchirés et un coffre-fort contenant environ 500.000 francs a été aussi subtilisé».
Autre témoignage, celui de Cheikh Dieng, leader du collectif des travailleurs licenciés par les Salins du Sine Saloum de Kaolack. Selon lui, Omar Sy est un membre dudit collectif, depuis le 28 mars 2018. A en croire le coordonnateur du collectif, c’est à cause de ce renvoi que Oumar a trouvé ce poste de gardien, dans le but de continuer à nourrir sa famille, en attendant la délibération du tribunal du travail de Kaolack. D’ailleurs, quelques heures avant son assassinat, les membres dudit collectif ont manifesté à travers les rues de Kaolack, pour réclamer leur réintégration au sein de l’entreprise. Au nombre de 97, les membre continuent de réclamer leur réintégration dans l’entreprise et de meilleures conditions de travail.
Après l’ignoble acte, le corps sans vie du gardien a été évacué à la morgue de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été ouverte par les éléments du commissaire Bop de la police centrale pour que lumière soit faite dans cette affaire tragique. Une affaire qui vient, si besoin en est, confirmer la recrudescence de l’insécurité à Kaolack.

Sunugal24

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