Le gouvernement a annoncé lundi avoir enregistré 6 morts à la suite des événements de la veille. Le ministre de la Communication Albert Damantang Camara a précisé lors d’une conférence de presse que 4 de ces personnes ont été tuées par balles.
Les autorités accusent, en plus, certains manifestants d’avoir fait usage de fusils d’assaut et de d’armes de chasse pour empêcher les électeurs de se rendre aux urnes.
Des affirmations contestées par le Front national de Défense de la Constitution qui demande aux autorités d’apporter la preuve que des protestataires seraient armés.
L’opposition avance au contraire que les forces de l’ordre ont tué au moins 14 personnes.
Dans ce contexte de tensions, des heurts sporadiques ont été signalés lundi à Conakry, la capitale.
Le gouvernement a annoncé l’arrestation d’un “élève gendarme” interpellé en possession d’une arme et accusé d‘être impliqué dans un meurtre