Un homme est soupçonné de «violences volontaires» sur l’enfant de 16 mois de sa compagne. Le beau-père affirme qu’il s’est inspiré des méthodes utilisées dans l’émission «Super Nanny».
Un couple va être jugé le 5 avril prochain par le tribunal correctionnel de Périgueux pour violences volontaires sur un enfant de 16 mois. L’alerte a été donnée par la crèche où est scolarisé le garçon, rapporte «Sud Ouest». En lui changeant les couches, le personnel a remarqué «des hématomes importants» sur les fesses du bébé. Il a été conduit dans un centre hospitalier où les médecins ont conclu que les hématomes étaient dû à des violences récentes.
La mère de l’enfant, âgée de 20 ans, et son compagnon ont été convoqués mercredi à l’hôtel de police de Périgueux et placés en garde à vue. Lors de son audition, l’homme de 23 ans a expliqué qu’il donnait des fessées à l’enfant, notamment lorsqu’il ne voulait pas dormir. Il a ajouté que c’était «pour faire son éducation», relate le journal, et qu’il s’était inspiré des méthodes de «Super Nanny». L’émission de NT1 s’est retrouvée au centre d’une polémique il y a quelques jours, une thérapeute accusant la Super Nanny de «violence éducative», mais l’éducatrice suisse n’a jamais été filmée en train de donner des fessés à un enfant.
Les témoignages recueillis dans l’entourage du couple par la brigade de protection de la famille du commissariat de police de Périgueux, décrivent l’homme comme une personne colérique, impulsive et parfois brutale avec le bébé, selon le journal. La jeune victime a été confiée à l’Aide sociale de l’enfance.