La décision du royaume de son retrait de la candidature à l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui a surpris et déçu l’opinion publique,continue de susciter des débats enflammés dans les médias et les réseaux sociaux dans une incompréhension totale.
C’est justement pour préserver sa politique fédératrice et solidaire que le Maroc a réagi à une erreur grossière de la part du propre président de la fédération royale marocaine de football, Faouzi Lakjâa, un homme pourtant loué par tous et qui pourrait chuter de son piédestal.
Au cours de son voyage au Ghana pour assister à la dernière réunion du comité exécutif de la Caf, la Confédération Africaine de Football, Lakjâa a embarqué avec sur lui un groupe de journalistes marocains auxquels il avait prévu une mission bien particulière: celle d’annoncer le premier et par anticipation, que l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations serait retirée au Cameroun. C’est ainsi que lors des travaux qui n’étaient pas encore terminés et que la décision de ce retrait n’était pas encore officialisée, le président de la fédération, Lakjâa a fait fuiter cette information avant l’heure, et en dehors de toute logique, qui allait vite être relayée dans toute l’Afrique.
L’impact a été négatif et catastrophique pour l’image du Maroc qui a aussitôt accusé de noyauter le football africain et d’influer sur les événements. Pour éteindre le feu et mettre fin à cette polémique, le Maroc a décidé tout bonnement de se retirer avec fracas, mais le mal était déjà fait.
