Pr Ibrahima Thioub corrige le Saes
Le recteur de l’Ucad a répondu au Saes sur la rétention des salaires des Pr Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé. Pr Ibrahima Thioub a balayé toutes les accusations portées sur le rectorat.
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a fait un cours d’histoire au Syndicat autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) à propos des salaires des Pr Malick Ndiaye et Amsatou Sow Sidibé. Ibrahima Thioub pose le problème en des termes très clairs pour balayer la polémique sur la rétention des émoluments des ex-ministres-conseillers à la Présidence : un certificat de cessation de paiement et un certificat de prise de service.
Lesquels certificats permettraient d’éviter la perception de deux salaires par le même agent. Et le problème est désormais conjugué au passé. «Sans ce préalable, leur prise en charge salariale par l’université ne saurait s’effectuer légalement. D’un point de vue légal, ces documents permettent d’éviter la perception de deux salaires par le même agent. Après les avoir fournis, le Pr Amsatou Sow Sidibé a reçu son salaire à partir du 30 juin 2016, ainsi que les rappels. Elle continue, depuis lors, contrairement à ses allégations et aux accusations publiques, a être payée», lance Ibrahima Thioub.
Quid du Pr Malick Ndiaye ? «Sa reprise de service n’a été attestée que deux ans après son limogeage. Le Rectorat a reçu une copie de son certificat de cessation, notifiant que Malick Ndiaye continuait à percevoir son salaire de ministre-conseiller, malgré sa cessation de fonction. Le rectorat lui réclamait en vain un certificat de cessation de paiement en vain. Finalement il a obtenu une copie dudit document établi le 11 juillet 2016, faisant ressortir que M. Ndiaye a continué à percevoir son salaire de ministre, malgré sa cessation de fonction», répond le recteur. Il a été rétabli dans ses droits en août 2016. «Le rappel de son salaire sera effectué, après précompte de l’équivalent des salaires perçus après son limogeage», précise Pr Thioub. Selon lui, il ne s’agit pas de débat personnel : «Cette pratique est rigoureusement conforme aux procédures administratives qui s’appliquent à tous et qui doivent continuer à s’appliquer à tous, sans exception, par souci d’équité et de bonne gestion.» Fin de polémique !
Source:lequotidien.sn