Les autorités tunisiennes ont annoncé lundi avoir arrêté sept personnes dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat la veille d’un membre de la Garde nationale lors d’une attaque « terroriste ».
Ce dernier est « dans un état stable », a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur Khaled Hayouni.
Trois assaillants, rapidement poursuivis, ont été tués dimanche matin dans la même zone.
Depuis dimanche, « 43 personnes ont été interrogées et 7 d’entre eux arrêtées », a indiqué lundi le porte-parole de la Garde nationale, Houcem Eddine Jebabli, interrogé par la radio Shems.
Parmi les interpellés, « l’épouse d’un des assaillants, qui a qualifié son époux de ‘martyr’ lors de l’interrogatoire », ainsi que deux frères d’un assaillant et une personne soupçonnée de les avoir recrutés pour mener l’opération, a-t-il précisé.
Les assaillants étaient deux jumeaux et un homme originaire de Siliana, région marginalisée du nord-ouest de la Tunisie, a-t-il détaillé, sans confirmer ni infirmer l’existence d’un quatrième assaillant.
Ils n’étaient pas connus des autorités tunisiennes, mais les jumeaux étaient en contact via Facebook avec des « pages étrangères ayant trait à des attaques à l’explosif et à main armé », selon M. Jebabli.
Cette nouvelle attaque contre les forces de l’ordre, dans la ville où avait eu lieu une des attaques jihadistes meurtrières ayant secoué le pays en 2015, s’est déroulée trois jours après l’entrée en fonctions d’un nouveau gouvernement, après de forts tiraillements politiques.