Orange money, le service financier de France Télécom a rapporté 223 milliards F Cfa (340 millions d’euros) au groupe en 2018. La société de téléphonie française espère 282 milliards (430 millions d’euros) en 2019, rapporte le journal français, Les Echos.
Un chiffre d’affaire exclusivement réalisé en Afrique subsaharienne. ‘’La maigre croissance d’Orange ne provient pas de France, et seulement pour moitié des télécoms. La botte secrète de l’opérateur tricolore, ce sont… les services financiers africains’’. La société a même un objectif de 524 milliards F Cfa (800 millions d’euros) d’ici 2023.
Il faut dire que l’activité d’Orange en Afrique est en passe d’être dominée par les nouveaux services. ‘’La voix représentait 90 % des revenus d’Orange en Afrique, il y a cinq ans. Dans certains pays, les appels internationaux entrants comptaient pour la moitié du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, la voix ne représente plus que la moitié des revenus. Le reste, c’est la data et Orange Money», souligne Alioune Ndiaye, le patron d’Orange sur la zone Afrique-Moyen-Orient.
Même si Orange money ne représente actuellement que 8% des revenus, il est le service le plus prometteur avec 30% de croissance par an ces dernières année. Le groupe veut porter sa part dans les revenus à 20%, d’où les 800 millions d’euros.
Et pour cela Orange qui a déjà une licence bancaire il y a quelques mois, selon le journal, va offrir à partir de 2020, des microcrédits et des produits d’épargne. Et pour cela, l’opérateur dispose d’un avantage décisif sur les banques et la micro finance. D’abord, il a 45 millions de clients Orange Money dans 14 pays africains.
Ensuite, ‘’grâce aux informations dont il dispose sur ses clients en tant qu’opérateur, Orange explique construire des modèles de scoring qui doivent limiter les niveaux d’impayés. De quoi faire la différence, selon Mamadou Bamba : « Le taux de défaut des banques, c’est 20 %. Si nous arrivons à 5 %, alléluia ! »’’, écrit le journal Les Echos.
SOURCE: Seneweb