Tchad: le musée national attend impatiemment d’enrichir ses collections

Au Tchad, la remise du rapport de Bénédicte Savoy et Felwine Sarr est un signe d’espoir. Le document évalue à 90 000, le nombre d’objets d’art ramenés d’Afrique et aujourd’hui conservés dans les musées de l’Hexagone, notamment au musée du Quai Branly, à Paris. Le Tchad arrive en tête des pays d’origine de ces œuvres, en quantité, avec plus de 9 000 pièces. Un trésor qui pourrait gonfler les vitrines d’exposition des musées tchadiens.

Situé en plein cœur de Ndjamena, le musée national est un bâtiment imposant, flambant neuf mais une fois à l’intérieur, certaines vitrines d’exposition sont clairsemées. Alors l’annonce d’une possible restitution d’œuvres d’art provenant du Tchad est signe d’espoir pour Philippe Adoum Gariam, le directeur de ce musée.

« Renouveler » l’exposition

« Ce serait une bonne chose, pour le Tchad, d’avoir toutes ses collections qui sont présentées dans les musées français. Cela pourrait renouveler notre exposition. Cela pourrait casser la monotonie de notre exposition permanente. Ses collections sont les bienvenues au musée national », espère-t-il.

Un inventaire des biens culturels du musée national est en cours mais les collections peuvent être estimées à 6 000 oeuvres d’art. Le directeur se veut rassurant. Au musée, les objets sont précieusement conservés.

« Très bonne capacité d’accueil »

« Le musée national tchadien a une très bonne capacité d’accueil. Le musée national répond aux normes internationales de conservation et de valorisation des objets d’art », assure-t-il. De leur côté, les autorités tchadiennes affirment prendre le temps de la réflexion avant de se prononcer sur le contenu du rapport Sarr-Savoy.

RFI

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