Le Directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics, qui présidait samedi, la cérémonie de clôture du séminaire de formation que l’Armp a organisé à Saly Portudal à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), s’est félicité des avancées notées dans le système de passation des marchés publics au Sénégal.
La problématique des marchés publics se pose dans tous les pays. Ce n’est pas seulement un problème sénégalais, estime le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). Mais précise Saër Niang, qui présidait samedi la cérémonie de clôture du séminaire de formation que l’Armp a organisé à Saly Portudal à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal, «le Sénégal est, quoi qu’on puisse dire, l’un des pays les mieux respectés au niveau international par la forte consistance de son environnement marché public». En effet explique le régulateur en chef, «il n’est pas possible de faire ce que l’on veut dans les marchés publics aujourd’hui. Je ne dis pas que les marchés qui sont engagés, le sont d’une façon tout à fait transparente. Mais pour l’essentiel, je peux dire que de manière générale, les marchés publics sont bien engagés au Sénégal avec de la transparence derrière. Il n’est pas possible de faire ce que l’on veut. Dès qu’on le fait, les signaux s’allument. Les instruments permettent aujourd’hui, que les signaux de détresse s’allument tout de suite lorsqu’on enfreint des dispositions fondamentales de la réglementation des marchés publics».
Ainsi assure M. Niang, «au plan international, il y a beaucoup de respect et de considération sur le système des marchés publics au Sénégal». A preuve déclare le régulateur, «les pays qui évaluent les procédures de passation des marchés publics, considèrent le Sénégal comme un pays où il y a une forte avancée. Aujourd’hui, quand on parle des meilleurs standards, le Sénégal est également cité. Dans toutes les revues de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), on cite le Sénégal comme un exemple essentiel qui a réussi la grande réforme qui a été engagée dans l’espace Uemoa». Mieux ajoute le Dg de l’Armp, le Sénégal a été choisi pour abriter une grande réunion de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) sur les nouvelles procédures des marchés publics, les 8 et 9 novembre 2016, alors qu’il n’est pas membre de l’Ocde. Le Sénégal est également, convié en fin novembre pour participer à la validation des nouvelles procédures que la Banque islamique de développement va mettre en place, selon Saër Niang, qui indique que la Bid, à l’instar de la Banque africaine de développement (Bad) qui a revisité beaucoup de ses procédures de passation des marchés, est en train d’engager la même réflexion.
Malgré toutes ces avancées, estime le patron de l’Armp, «il y a des réflexions stratégiques qui doivent être menées pour aider davantage à éclairer le chemin de nos pays vers plus de performances et d’efficacité pour que la solution finale soit qu’avec les marchés publics, on arrive à un mieux-être des populations».
Source:lequotidien.sn