“Le président Ousmane Sonko, parle en 2020, comme il parlait en 2005, le syndicaliste Ousmane Sonko, Secrétaire général du Syndicat des agents des impôts et des domaines. Alors que dans l’intervalle, le contexte et son espace à lui, ont radicalement changé. En trois ans (2017-2019), Ousmane Sonko et Pastef, à la présidentielle de 2019, ont multiplié par 20 leur électorat (37.535 voix sur 3.310.435 voix en 2017 contre 687.523 voix sur 4.386.139 voix, en 2019). Quelle percée, de 1,15% aux législatives de 2017 à 15,67% à la présidentielle de 2019”, déclare Siré Sy.
D’après le spécialiste des Relations Publiques, Ousmane Sonko gagnerait et devrait parler et agir en tant qu’opposant-homme d’Etat et non pas qu’en tant qu’opposant-politicien. Ainsi, dans les espaces publics et médiatiques, le président Ousmane Sonko, gagnerait à installer ses bureaux dans le futur-présent, en étant sur les questions de substance, d’essence et de quintessence, disons-nous sur les questions d’alternatives, de stratégie et de prospective. En laissant à ses collaborateurs et lieutenants, le soin de répondre aux questions de sens et de non-sens- disons nous les choses politico-politiciennes, mais partie intégrante de la chose politique.
“Sur sa route pour les enjeux du futur-présent, le président Ousmane Sonko a tout à gagner et beaucoup à perdre, s’il continue à se tromper de stratégie de communication. Son adversaire politique n’est pas (encore) le régime en place mais lui-même Sonko, à travers son verbe. Que le président Sonko continue à dialoguer avec les Sénégalais, en étant dans les propositions alternatives (comme les Vacances Agricoles Patriotique ‘’VAP’’), est la meilleure approche pour Pastef et pour le président Ousmane Sonko, d’installer leurs bureaux dans le futur”, ajoute M. Sy.
SENEGO