L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred) regrette les conditions carcérales difficiles, malgré tous les efforts consentis par la Direction de l’administration pénitentiaire (Dap). Pour Ibrahima Sall, «cette direction reste le parent pauvre du ministère de la Justice au vu du budget dérisoire qui lui est alloué».
Ce qui fait que «la situation devient de plus en plus difficile pour les détenus avec notamment quatre médecins pour les 38 prisons du Sénégal». Non sans oublier les déficients mentaux qui deviennent de plus en plus nombreux dans les prisons. Aussi, l’Asred sollicite l’intervention du chef de l’État afin qu’on libère ces derniers pour des raisons humanitaires.