Au Brésil, un avant-dernier débat télévisés’est tenu, ce dimanche 30 septembre, à une semaine du premier tour de la présidentielle, en l’absence du favori des sondages, le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro.
Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona
Santé, emploi, aide au logement, les thèmes chers aux Brésiliens ont été abordés dans cette avant-dernière rencontre entre les candidats, diffusée sur la chaîne de télévision Red Record. Un débat avec un candidat « fantôme », comme l’a souligné la presse brésilienne : Jair Bolsonaro, pourtant en tête dans les sondages.
Ce dernier a certes quitté l’hôpital, où il était soigné depuis son agression, mais n’a pas souhaité participer à ce débat, sur recommandation de son médecin.
Polarisation et radicalisation
Fernando Haddad, le candidat du Parti des travailleurs, a été la principale cible des attaques des autres candidats. Héritier de l’ex-président Lula – en prison, condamné pour corruption – Fernando Haddad est actuellement deuxième dans les intentions de vote. Il a été très critiqué par Geraldo Alckmin, candidat du PSDB (droite) et par Henrique Meirelles du MDB, le parti actuellement au pouvoir.
Ces derniers sont talonnés par Marina Silva, écologiste évangélique et le candidat de la gauche, Ciro Gomes.
Tous se sont insurgés contre la polarisation et la radicalisation de la campagne, rejetant la faute sur le candidat de l’extrême droite, Jair Bolsonaro.