Les meetings bouillonnants, la distribution de tracts sur des campus bondés… Aux Etats-Unis, la pandémie a mis un coup d’arrêt brutal aux efforts pour courtiser les jeunes électeurs, forçant les candidats à la présidentielle à se ruer sur Snapchat.
L’application aux 229 millions d’utilisateurs — plus connue pour ses filtres donnant l’allure d’un lapin frétillant ou de vampire aux dents aiguisées que pour l’engagement politique — est un nouveau grand terrain de bataille du duel qui opposera en novembre deux septuagénaires: le président sortant Donald Trump et l’ancien vice-président Joe Biden.
L’enjeu est de taille: selon plusieurs études, la Génération Z (18-23 ans) et les Millenials (24-39 ans) représentent ensemble plus de 35% de l’électorat américain. Des jeunes pour qui les réseaux sociaux traditionnels, Facebook et Twitter en tête, paraissent désuets.