Coup de théâtre! Le prétendant à la présidentielle n’est pas celui qu’on croyait, mais son cousin homonyme. Décidément, le « feuilleton » algérien promet beaucoup de suspense.
Tous les moyens sont bons pour prétendre à la présidence. En effet, l’heureux candidat qui vient d’être promu à la présidentielle n’est autre qu’un proche parent de Rachid NEKKAZ, à priori son cousin. Une manœuvre, le moins que l’on puisse dire, ingénieuse quoique tortueuse. Le candidat Rachid Nekkaz bis, mécanicien de profession, a indiqué lors de la conférence de presse qu’il appliquera le programme de son cousin. Devant ce fait surréaliste, le conseil constitutionnel a eu du mal à l’expliquer aux médias.
Après avoir récolté 60.000 signatures pour se porter candidat aux élections présidentielles du 18 avril, l’activiste politique Algérien Rachid Nekkaz a présenté, lors d’une conférence de presse son cousin, qui porte le même nom, en tant que candidat à la course, une manœuvre pour contourner la loi. L’ambitieux milliardaire explique, sur sa page Facebook, sa stratégie politique en quatre actions:
« Voici le scénario politique qui est prévu :
1) Si le conseil constitutionnel valide cette candidature le 13 mars, je deviendrai le directeur de campagne.
2) Si mon cousin est élu, on créera immédiatement le poste de vice-président par voie parlementaire, fonction que j’occuperai.
3) Et le président-élu (mon cousin) démissionnera aussitôt.
4) Je prendrai alors automatiquement le poste de président inshaAllah »
Et d’ajouter: «La candidature de mon « cousin homonyme » s’inscrit dans une stratégie politique pour maintenir la pression sur la dictature de Bouteflika. Suite au refus du conseil constitutionnel d’accepter mon dossier hier après-midi, j’ai été obligé de sortir mon « plan B» afin de rester dans le jeu et de maintenir la pression».