Le 2 octobre 2018, une étude de l’université de Harvard (Etats-Unis) met en garde les femmes qui consommeraient de la viande transformée. Les hamburgers et les hotdogs pourraient augmenter le risque de cancer du sein.
C’est la première fois que des chercheurs ont pu montrer un lien entre viande transformée et cancer du sein. Selon une nouvelle étude menée à Harvard (Etats-Unis) et rapportée par le journal britannique Dailymail, le 2 octobre 2018, la consommation de hamburgers et de hotdogs favoriseraient les risques de cancer du sein chez les femmes. Il faut savoir que les Etats-Unis sont des grands consommateurs de viande transformée. Elle était déjà liée au cancer du pancréas, de l’intestin et de la prostate mais cette étude est la première à montrer un lien avec des tumeurs qui se développent dans le sein. D’après une méta-analyse de 28 études antérieures, « les femmes ayant consommé la viande la plus transformée avaient 9% plus de risques de développer la maladie ». Malgré la faible augmentation des risques, les chercheurs pensent qu’elle reste quand même significative. Si les viandes rouge telles que le bœuf, l’agneau, le porc, le veau, la chèvre et le mouton ne sont pas transformées, il n’y a aucun risque à leur consommation.
Pas plus de 70g par jour
L’étude a analysé le régime et la fréquence alimentaire des femmes pouvant entrainer un cancer du sein chez des millions de femmes. Concernant la viande rouge consommée, sur 1 133 110 femmes, 33 493 avaient développé un cancer du sein. Pour la viande transformée, sur 1 254 452 femmes, 37 070 avaient été diagnostiquées. La viande transformée est une viande salée, saumurée, fermentée, fumée ou mélangée pour faire des saucisses, des hot dogs, du salami, du bacon, du jambon et du bœuf salé. Le World Cancer Research Fund recommande dans le Dailymail « de supprimer totalement la viande rouge, mais le NHS affirme que ceux qui ne le peuvent pas devraient essayer de s’en tenir à une limite de 70 g par jour (l’équivalent d’un demi-hamburger ou d’une saucisse) ». Mais malheureusement, des millions de personnes dépassent encore facilement la limite proposée. La réduction de la viande transformée semble donc bénéfique pour la prévention du cancer du sein et offre une autre raison aux femmes de continuer à la réduire. Maryam Farvid, auteure principale du Harvard T.H. Chan School of Public Health, a déclaré au journal britannique « qu’à l’échelle mondiale, le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes et la deuxième cause de décès par cancer. Selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), la consommation de viande rouge serait un cancérigène probable pour l’homme, tandis que la viande transformée serait classée comme cancérogène pour l’homme ».
Comment reconnaître un cancer du sein ?
S’il est souvent conseillé aux femmes de pratiquer une autopalpation de manière fréquente, d’autres signes peuvent alerter. Les symptômes peuvent être reconnu par un changement de la forme de la poitrine ou du mamelon; un gonflement des bras; un mal de dos; une perte de poids inexpliquée. « Une femme sur six diagnostiquée d’un cancer du sein a d’autres symptômes qu’une grosseur dans la poitrine. Il est crucial que les femmes soient conscientes qu’une masse n’est pas le seul symptôme d’un cancer du sein » expliquent des chercheurs en cancérologie de l’University College London, au Royaume-Uni. A noter que plus un cancer est diagnostiqué précocement, plus les chances de survie sont élevées.
Source:Msn.com