Ousmane Keïta, un enfant de dix (10) ans a perdu la vie suite à des coups reçus de ses parents. Le drame s’est produit à Cambérène 2, le 22 avril dernier, aux environs de 22 heures. Selon Vox Populi, qui donne l’information, les parents, Boubacar et Mariétou Seydi, ont été déférés, hier, vendredi, 26 avril. Ce, pour les faits de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort commis par ascendant ayant autorité sur un enfant. » Ils risquent les assises et les travaux forcés à perpétuité parce que les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont prévus et punis par les articles 298 et 299 suivant du Code pénal.
Dénoncé par les médecins de l’hôpital général de Grand-Yoff (HOGGY), le père est passé aux aveux. Décrit par le voisinage comme un homme violent et nerveux, l’homme a déclaré qu’il a trouvé, le jour des faits, son épouse, qui est la mère adoptive des enfants, en train de punir ses enfants. Une punition qui consistait à des flexions de genoux pendant plusieurs heures et à des coups de bâton. Informé par son épouse des actes incestueux que les deux enfants, un garçon et une fille, s’apprêtaient à commettre, le père de famille a alors enfermé son fils dans la chambre. Le petit Ousmane a perdu connaissance sous la violence des coups de bâton.
EMEDIA