Après 5 ans passés à la tête de la Société africaine de raffinage (Sar), Omar Diop a été limogé la semaine dernière. Dans le quotidien Lobservateur de ce lundi, l’ancien directeur général revient sur sa gestion et liste ses réalisations.
« Quand j’arrivais à la raffinerie, c’était la fermeture. Il faut que les gens comprennent cela, d’abord. Le premier défi, c’était d’arriver à régler un problème de maintenance générale du réseau. L’industrie, c’est une réglementation. Pour une industrie qui tourne pendant 5 ans, il faut faire la maintenance générale. Cela nécessite des moyens. Ce sont des milliards. Et pendant ce temps, l’entreprise n’avait pas les moyens de faire la maintenance générale. La conséquence de tout cela, c’est la fermeture », explique le désormais ex-Dg de la Sar, dans le quotidien L’Observateur.
Et ce n’est pas tout: « Les fonds propres étaient négatifs à mon arrivée. Il y a des dispositions de l’Ohada qui disent que quand les capitaux sont négatifs, il y a soit la possibilité de recapitaliser ou de dissoudre cette société-là. On a dépassé ce cap. Entre temps, nous avons bien travaillé avec l’équipe. Nous avons eu des résultats assez satisfaisants qui nous ont permis d’absorber les capitaux propres », se félicite-t-il.
À son arrivée à la Sar, « nous étions à une production de 600 à 700 000 tonnes par an. À mon départ, nous avons la production nominale. L’étude a été calibrée pour 1,2 million de tonne. Nous avons atteint ce plafond », dit-il.
L’ex-Dg de la Sar tient à rappeler que « pendant 5 ans, il n’y a pas eu de pénurie aussi bien pour le fuel que pour le gaz butane ».
Enfin, pour ce qui est de l’accompagnement avec Senelec, à son arrivée à la tête de la Sar, l’endettement était de 60 milliards. Aujourd’hui, il est passé à 1 milliard, conclut Oumar Diop.