Le journaliste sénégalais Aliou Goloko, auteur du projet de film ‘’Les voix africaines des stades’’, et son compatriote Lamine Diouf, qui le produit pour le compte de Karoninka, comptent mettre à profit leur participation à la deuxième édition du laboratoire de développement et de coproduction Ouaga Film Lab (18-23 septembre) pour s’inscrire …
‘’C’est déjà une première et bonne expérience. Nous sommes très heureux d’avoir été sélectionné pour cette plateforme qu’est le Ouaga Film Lab. C’est davantage une satisfaction avec tout ce que nous avons appris ici sur l’approche du film documentaire, la mise en réseau’’, a notamment dit Goloko, après avoir reçu une ‘’Mention spéciale’’ au palmarès de la manifestation.
‘’Nous avons rencontré de grands noms du cinéma africain, qui ont toute légitimité pour donner leur avis sur un projet’’, a-t-il souligné, ajoutant : ‘’Nous sommes très fiers d’avoir représenté un pays. Ce prix spécial est une incitation à aller de l’avant, à s’inscrire dans le génie sénégalais en matière de création artistique’’.
Le projet de film documentaire ‘’Les voix africaines des stades’’ raconte l’histoire du football africain vue par les reporters les plus emblématiques du continent. ‘’Ces grands reporters, qui ont suscité des milliers de vocations depuis les années soixante, sont des encyclopédies de l’histoire de notre football. Malheureusement, ils sont en train de disparaître sans léguer leurs récits’’, indique le synopsis.‘’Ce film participe à la transmission d’un pan entier de notre patrimoine, et raconte l’histoire d’amour de l’Afrique avec le football, à travers l’oeuvre de ces grandes voix’’, ajoute le texte.
Pour le journaliste Lamine Diouf, producteur du projet, Ouaga Film Lab est une expérience qui les a ‘’nourris’’, lui et Aliou Goloko, dans le sens où ils vont désormais s’inscrire ‘’dans une dynamique, pour relever des défis’’.
‘’Cette participation à Ouaga Film Lab nous permet de voir ce qu’il faut surmonter comme obstacles, ce qu’il faut contourner ou détruire, a-t-il dit. Il y avait de la stratégie dans la démarche des mentors avec qui nous avons échangé. Nous sommes de formation journalistique, et nous pensons que cela peut nous aider à atteindre des objectifs.’’
Lamine Diouf a ajouté : ‘’Nous éviterons les grands écarts. Cette idée est tellement belle que beaucoup d’autres personnes aimeraient la mettre en œuvre. Nous allons nous inscrire dans la dynamique avec tout ce que cela demande comme sacrifices. Ce que nous portons est fort. Le sujet va droit au cœur de millions d’hommes et de femmes en Afrique et au-delà. Nous en sommes conscients. C’est cette conscience qui va nous guider.’’
Aliou Goloko et Lamine Diouf compte aussi saisir l’opportunité qu’offre le Fonds sénégalais de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) pour donner le plus de chance de réussite à leur projet.
Ouaga Film Lab vise à « renforcer la compétitivité des réalisateurs et producteurs des pays de l’Afrique de l’Ouest’’ au plan international. Il propose aux 10 réalisateurs et aux 10 producteurs sélectionnés des ateliers liés aux problématiques de l’industrie cinématographique africaine, en plus de leur permettre de rencontrer de possibles coproducteurs.La session offre aussi de rencontres individuelles avec des experts et des débats collectifs, pour « faciliter l’accès des porteurs de projets aux fonds de financements locaux et aux coproductions internationales’’.