Kim Jong-un serait prêt à autoriser des inspecteurs internationaux à visiter le site d’essais nucléaires démantelé par Pyongyang, a annoncé Mike Pompeo lundi, à la suite d’une rencontre avec le leader nord-coréen.
La décision pourrait être historique, à condition qu’elle soit suivie d’effets. Le leader nord-coréan Kim Jong-un se serait dit prêt à autoriser des inspecteurs internationaux à visiter le site de tests nucléairesde Punggye-ri, a affirmé Mike Pompeo lundi 8 octobre.
Le chef de la diplomatie américaine avait rencontré Kim Jong-un plus tôt. Cette entrevue aurait produit, selon lui, des « progrès significatifs » sur la dénucléarisation.
Pyongyang a démantelé en mai le site souterrain de Punggye-ri, théâtre de ses six tests nucléaires, mais n’en a pour l’heure pas permis l’accès à des observateurs internationaux afin qu’ils vérifient qu’il a effectivement été rendu inopérant.
Le site comprenait plusieurs tunnels creusés sous une montagne granitique de 2 000 m d’altitude dans le Hamqyong du Nord, province du nord-est frontalière de la Chine. Selon Mike Pompeo, les inspecteurs pourront le visiter dès que les deux parties se seront accordées sur les questions « logistiques ».
Le chef de la diplomatie américaine n’a cependant rien dit sur ce que pourraient être d’éventuelles « mesures correspondantes » américaines. La dénucléarisation de la Corée du Nord est un « processus long », a-t-il déclaré, ajoutant que « des progrès significatifs [avaient été faits] ».
Lors d’une précédente visite en Corée du Nord, en juillet, Mike Pompeo avait déjà fait état de « progrès ». Ce qui n’avait pas empêché Pyongyang de condamner quelques heures après son départ les « méthodes de gangster » des Américains accusés d’exiger son désarmement unilatéral sans faire de concession.
France 24